samedi 16 juin 2018

Tarn : Cagnac-les-Mines (mai 2018) 6ème partie


Le Musée-Mine départemental

L'intégralité de notre parcours :
Saint-Chély-d'Aubrac (1ère partie) ⇒ Aubrac (2ème partie) ⇒ Nasbinals ¤ Fau de Peyre ¤ Aumont-Aubrac (3ème partie) Marvejols (4ème partie)  Saint-Geniez d'Olt ¤ Laissac ¤ Le Vibal (5ème partie)  Cagnac-les-Mines (6ème partie)







Entre Albi et Carmaux, le Musée-Mine est implanté à l'emplacement des anciens puits.
Je l'ai visité voici une vingtaine d'années mais il a bien changé. Le musée n'en était alors qu'à ses débuts. Depuis, il a pris de la prestance et les chiens y sont interdits (même dans le sac en ce qui concerne Guess).
C'est donc en toute logique que je reste avec Guess dans le cc sur le parking du musée.


Le musée est installé dans le carreau de mine. La visite bien que réalisée dans des galeries reconstituées permet de s'immerger de façon réaliste dans les conditions de travail des mineurs d'autrefois. Mais le dépliant du Musée "2018 Musée-mine départemental Une mine de sensations !" en fait une bien plus jolie description :
"Le charbon ? Plongez au coeur de son histoire dans le Tarn, venez au musée, situé à quelques kilomètres d'Albi, sur un ancien carreau de mine.
Muni d'un casque, après une descente en cage pour rejoindre les galeries souterraines reconstituées, l'atmosphère vous saisira et vous serez mineur de fond ! En une heure de visite guidée, vous comprendrez les conditions de travail et d'exploitation de cette énergie fossile.
Témoin privilégié de cette épopée qui a duré sept siècles, faite de découvertes, de progrès techniques, de luttes sociales où Jean Jaurès occupe une place centrale, le musée vous offre, à travers son parcours permanent et ses expositions temporaires, des instantanés de vies et d'histoires de ce riche passé industriel." 

Musée-Mine départemental


Wagonnets pour transporter et déplacer les mineurs au fond de la mine.





85, 118 et 135 m soit la profondeur des galeries, seules références pour celui qui gérait l'ascenseur.
Assis face à ce dispositif, il n'avait que ce visuel pour stopper celui-ci au bon niveau.

Sous vitre, l'ancêtre de la "boîte noire" : pour enregistrer les mouvements de l'ascenseur.









Mon mari est revenu enchanté de la visite guidée qu'il a trouvé très intéressante.
J'ai ainsi appris la présence de chevaux au fond de la mine. Ils restaient ainsi confinés plusieurs mois d'affilée dans le noir. 
Des rats s'y trouvaient également, ramenés par mégarde avec la nourriture des équidés. Les mineurs les nourrissaient non par amour pour ces petites bêtes, mais tout simplement parce que les rats étaient d'excellents lanceurs d'alerte en cas de coups de grisou ou d'effondrements de galeries. Dans ce cas, ne restait plus qu'à fuir dans la direction que prenaient les rats. Et même s'ils étaient quelquefois une cause de mortalité pour ceux qui avaient la malchance de se faire mordre, leur présence était jugée plus positive que négative en regard du nombre de mineurs qu'ils pouvaient sauver.

Le site internet du musée : http://musees-departementaux.tarn.fr/index.php?id=mine-presentation




4 commentaires:

  1. bonjour
    Reportage intéressant, merci pour les images et les commentaires bien appropriés.

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  2. Intéressant certainement mais j'en connais une qui n'irait pas visiter ce genre de site, les tunnels et autres grottes ne sont pas pour elle...!!!
    Merci pour la découverte
    Cath

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  3. Il me semble l'avoir visité mais il ne portait pas ce nom.
    Bisous

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  4. Bonjour,
    J'admire les mineurs et les spéléologues qui par nécessité ou plaisir sont au fond de galeries. Moi tant que je peux rester debout ça va, mais si je dois ramper, très peu pour moi. Je connaissais l'histoire des chevaux mais pas celle des rats (j'avais entendu parler de serins pour détecter le grisou). Intéressante cette visite "virtuelle" pour nous. Merci pour le partage.

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