Si proches de la mer mais plutôt méconnus !
L'intégralité de notre parcours :
Abbaye de Fontcaude (1ère partie) ⇒ Cessenon-sur-Orb (2ème partie) ⇒ Murviel-les-Béziers (3ème partie) ⇒ Lieuran-les-Béziers ¤ Espondeilhan ¤ Alignan-du-Vent (4ème partie) ⇒ Pézenas (5ème partie) ⇒ Portiragnes (6ème partie) ⇒ Florensac (7ème partie) ⇒ Pomerols ¤ Pinet (8ème partie) ⇒ Bessan : Cactus Park (9ème partie) ⇒ Montblanc (10ème partie)
Alors que le soleil se couche, nous arrivons à LIEURAN-LES-BEZIERS, où nous nous garons près du pont qui enjambe le Libron, à proximité de l'église Saint-Martin.
Pourquoi cet arrêt ? Pour le campanile dont le village semble être si fier.
Cette tour attenante à l'église est surmontée d'un campanile en fer forgé qui offre (paraît-il) bien moins de prise au vent qu'un clocher classique.
Dommage ! Je suis toujours en panne de batterie et le portable est encore mis à contribution.
Allez ! Quelques photos quand même avant de reprendre la route :
Je vais essayer de vous en retranscrire un petit bout. C'est loin d'être du mot à mot, car si vous ne parvenez pas à lire, moi non plus.
Quelques phrases mises bout à bout :
L'église Notre-Dame des Pins classée parmi les Monuments Historiques en 1907, a été construite au XIIème siècle lors de deux campagnes à l'emplacement de la villa médiévale "ad pines". La nef centrale à trois travées a été érigée vers 1120, elle est terminée par l'abside pentagonale. La nef est divisée en trois travées.
Le portail roman est protégé par un porche contemporain à la fortification de l'église. Le décor de fleurs qui orne le porche est apparu dans la région au XIIème siècle.
La fortification par l'édification d'un parapet daterait du XIVème siècle pour parer aux troubles de la Guerre de Cent ans. L'église devait servir de refuge à la communauté qui vivait en périphérie.
Un petit tour dans la rue des vieux remparts :
La nuit a été calme si ce n'est quelques vrombissements de moteurs à partir de 7h30 - mais ce n'est pas parce que nous sommes en congés que les autres ne doivent pas se rendre au travail !
En plus d'avoir un joli nom, le village est une circulade.
Le soleil brille, nous partons visiter avant qu'il ne fasse trop chaud.
En ce début septembre, le thermomètre affiche toujours des températures aux alentours des 30° C.
Détails du panneau :
Besoin d'aide ?
Le texte ci-dessus :
Nous n'irons pas plus loin, nous trouvons porte close.
Retour vers le centre du village et le deuxième tour de ville.
Les rues sont bordées de belles maisons vigneronnes aux balcons finement ouvragés, aux encadrements d'ouvertures le plus souvent en pierres de taille.
Nous voici à présent au niveau de l'emplacement de la première enceinte.
Et nous voici au centre du village, au point le plus haut (ça ce n'est pas flagrant). La place est si restreinte qu'il est difficile d'avoir assez de recul pour prendre une photo de la tour dans son intégralité.
Juste au-delà de l'emplacement de la 3ème enceinte, la pompe vieille :
Comme dans tous les villages aux alentours, la coopérative est ici aussi en plein boum.
Au rond-point devant la coopérative, un panneau "Prieuré 2 km". On reprend le cc et on y va ?
C'est bien un prieuré, mais c'est devenu une propriété privée. Je demande la permission de prendre une photo, elle m'est accordée. On me dit même que si l'endroit me plaît, c'est une copropriété et qu'il reste des appartements à vendre. 😉
Le prieuré est entouré de vignes.
Il faut dire que le village est "au cœur de l'aire de production des vins IGP Côtes de Thongue". Le vignoble comprend les meilleurs cépages, entre autres : Merlot, Cabernet, Syrah, Sauvignon et Chardonnay.
J'ai beaucoup aimé ce village, pas tant pour ses trésors architecturaux qui n'ont rien de franchement particulier mais pour l'animation, l'ambiance chaleureuse qui s'en dégage.
A voir les gens s'accoster dans la rue, ceux assis en plein bavardage, au premier abord, les habitants semblent avoir tissé des liens et cela nous ne le sentons pas aussi fortement dans beaucoup de villages.
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking |
Alors que le soleil se couche, nous arrivons à LIEURAN-LES-BEZIERS, où nous nous garons près du pont qui enjambe le Libron, à proximité de l'église Saint-Martin.
Pourquoi cet arrêt ? Pour le campanile dont le village semble être si fier.
Cette tour attenante à l'église est surmontée d'un campanile en fer forgé qui offre (paraît-il) bien moins de prise au vent qu'un clocher classique.
Dommage ! Je suis toujours en panne de batterie et le portable est encore mis à contribution.
Allez ! Quelques photos quand même avant de reprendre la route :
Une dernière petite histoire, celle de la Rainette trouvée sur le site de la municipalité :
"En 1694, selon la légende sous Louis XIV, règne une épouvantable famine, les récoltes sont désastreuses, les routes envahies de mendiants et de protestants en fuite, les épidémies se propagent. Le village de Lieuran n'échappe pas à ces calamités. Les seuls recours sont la prière et les pèlerinages. Un jour, un orage d'une rare violence éclate. Les villageois, devant les bruits effroyables, croient encore à un châtiment divin et sortent de l'église. Les légendes l'avaient dit, mais là, ils le voyaient de leurs yeux : mêlées aux gouttes de pluies, des millions de petites rainettes (grenouilles) tombent du ciel partout sur les toits, les rues, les jardins et les vignes. Apportant nourriture, réconfort aux Lieurannais affamés, mais aussi convoitise et jalousie des villages voisins qui surnomment les habitants de Lieuran-les-Béziers, "Los Beca-ranetas" ou "Los beco ranas" (les mange-rainettes)."
Inutile de dire que nous arrivons à ESPONDEILHAN au crépuscule.
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking et de l'église Notre-Dame des Pins. |
Parking gratuit et sans services dans la rue du Trascastel, il est légèrement en pente. |
Là aussi, c'est internet qui nous a conduits ici. Nous ne nous faisons pas trop d'illusions quant à trouver l'église ouverte, mais nous ne savions pas qu'elle se trouvait à un peu plus de 500 m du village.
Le temps d'y parvenir par une petite route, sans éclairage et il fait nuit noire.
Le portable est encore de service...
Je vais essayer de vous en retranscrire un petit bout. C'est loin d'être du mot à mot, car si vous ne parvenez pas à lire, moi non plus.
Quelques phrases mises bout à bout :
L'église Notre-Dame des Pins classée parmi les Monuments Historiques en 1907, a été construite au XIIème siècle lors de deux campagnes à l'emplacement de la villa médiévale "ad pines". La nef centrale à trois travées a été érigée vers 1120, elle est terminée par l'abside pentagonale. La nef est divisée en trois travées.
Le portail roman est protégé par un porche contemporain à la fortification de l'église. Le décor de fleurs qui orne le porche est apparu dans la région au XIIème siècle.
La fortification par l'édification d'un parapet daterait du XIVème siècle pour parer aux troubles de la Guerre de Cent ans. L'église devait servir de refuge à la communauté qui vivait en périphérie.
Un petit tour dans la rue des vieux remparts :
En regard de l'heure, la balade est fortement écourtée.
Nous partons pour ALIGNAN-DU-VENT espérant y trouver un endroit susceptible de nous accueillir. La place de la Liberté nous semble tout à fait appropriée pour nous recevoir le temps d'une nuit.
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking. |
La nuit a été calme si ce n'est quelques vrombissements de moteurs à partir de 7h30 - mais ce n'est pas parce que nous sommes en congés que les autres ne doivent pas se rendre au travail !
A l'entrée de la place, un panneau propose quelques randonnées et un circuit touristique du village. |
En plus d'avoir un joli nom, le village est une circulade.
Le soleil brille, nous partons visiter avant qu'il ne fasse trop chaud.
En ce début septembre, le thermomètre affiche toujours des températures aux alentours des 30° C.
Détails du panneau :
Besoin d'aide ?
"Celui qui a vu Alignan du Vent, toute la vie s'en souvient
Lou qu'a bist Alignan-del-Ben, touto la bido sen souben
Au centre d'un vaste amphithéâtre tourné au sud vers la Méditerranée, s'appuyant sur les Cévennes et la Montagne Noire au nord, vous êtes ici dans la plaine du bas Languedoc, où les collines appelées "pechs" ou "puechs" ne dépassent que très rarement les 100 m d'altitude. Comme la plupart des localités situées dans l'ancienne province romaine de la Narbonnaise, Alignan-du-Vent est "fille de Rome", fondée au 1er siècle avant Jésus Christ par un vétéran de la 7ème légion de Jules César, Alinnius. Au cours de la période médiévale, les habitants se regroupent au pied d'un modeste "Castrum", sous l'autorité des seigneurs de Servian. Au XVIIIème et XIXème siècles le village fait évoluer son plan circulaire et s'agrandit le long des différentes voies de circulation.
Depuis le XIXème, le terroir est presque entièrement voué à la vigne, qui grâce aux efforts et au savoir-faire des vignerons donne d'excellents vins rouges et blancs souvent primés dans les concours viticoles. Aujourd'hui, le village en plein essor démographique, reste fier de son passé et veut assurer son devenir en s'appuyant sur des qualités reconnues d'accueil et de convivialité et regarde résolument vers l'avenir. Le voyageur de passage à Alignan-du-Vent, gardera en mémoire ces quelques images : une tour carrée (l'ancien donjon, castrum) au pied de laquelle s'enroulent les vieilles maisons de la circulade ; un peu à l'écart, une église et son clocher dont le "profil"rappelle celui du donjon ; enfin une colline couverte de pins avec le vieux moulin à vent..."
Le texte ci-dessus :
"L'église Saint-Martin
"L'église St Martin, autrefois hors les murs avec son cimetière attenant, est mentionnée en 1153 dans une bulle du pape Eugène III. Elle restera longtemps sous la dépendance des religieux de Villemagne l'Argentière. La nef unique originelle est agrandie entre le XVIIème siècle et le début du XIXème siècle par deux collatéraux nord et sud, dans le style de la nef primitive. Le clocher est élevé lors des agrandissements de 1841 à 1843 et le porche roman d'origine (daté de 1689) est plaqué contre la nouvelle entrée. L'église est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1998."
L'église Saint-Martin |
Nous n'irons pas plus loin, nous trouvons porte close.
Rien sur le monument aux morts, pas un seul panneau, pourtant je le trouve insolite. |
Retour vers le centre du village et le deuxième tour de ville.
Un passage par la mairie en quête de documentation. On voit que le village a amorcé son arrière-saison, ce n'est plus vraiment d'actualité et je ressors avec un maigre butin.
Finalement, je me contenterai des panneaux relativement précis.
Les rues sont bordées de belles maisons vigneronnes aux balcons finement ouvragés, aux encadrements d'ouvertures le plus souvent en pierres de taille.
Jusqu'aux gouttières qui affichent une certaine opulence. |
Nous voici à présent au niveau de l'emplacement de la première enceinte.
La chapelle Sainte-Catherine à l'angle de la rue |
Porte de la chapelle Sainte-Catherine |
Et nous voici au centre du village, au point le plus haut (ça ce n'est pas flagrant). La place est si restreinte qu'il est difficile d'avoir assez de recul pour prendre une photo de la tour dans son intégralité.
Juste au-delà de l'emplacement de la 3ème enceinte, la pompe vieille :
Le fronton. Il ne doit pas servir bien souvent avec toutes ces voitures. |
Comme dans tous les villages aux alentours, la coopérative est ici aussi en plein boum.
Au rond-point devant la coopérative, un panneau "Prieuré 2 km". On reprend le cc et on y va ?
C'est bien un prieuré, mais c'est devenu une propriété privée. Je demande la permission de prendre une photo, elle m'est accordée. On me dit même que si l'endroit me plaît, c'est une copropriété et qu'il reste des appartements à vendre. 😉
Le prieuré est entouré de vignes.
Il faut dire que le village est "au cœur de l'aire de production des vins IGP Côtes de Thongue". Le vignoble comprend les meilleurs cépages, entre autres : Merlot, Cabernet, Syrah, Sauvignon et Chardonnay.
J'ai beaucoup aimé ce village, pas tant pour ses trésors architecturaux qui n'ont rien de franchement particulier mais pour l'animation, l'ambiance chaleureuse qui s'en dégage.
A voir les gens s'accoster dans la rue, ceux assis en plein bavardage, au premier abord, les habitants semblent avoir tissé des liens et cela nous ne le sentons pas aussi fortement dans beaucoup de villages.
Bien agréable de vous suivre dans ces villages au petit matin sous un beau ciel bleu !
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé ce qui s'en dégage à la lecture et visualisation des photos ;-)
AH et beaucoup aimé la pompe !!
Merci pour cette balade ;-)
Cath