Ariège : Lapenne, le Parc aux Bambous (juillet 2019) 3ème partie

A l'ombre bienfaisante des bambous


* Le point rouge concerne cet article.

Pour voir le début de cette balade - cf. ICI

Notre balade ariégeoise passe par le "Parc aux Bambous" à Lapenne.

Le temps de déjeuner et nous voilà prêts dès l'ouverture du parc à 14 heures.

Guess fait partie de la balade bien entendu, sinon nous aurions probablement, certainement...heu...sûrement évité cette visite. Mais ici, comme dans la quasi totalité des jardins privés que nous avons visités jusque là, les chiens sont admis à condition d'être en laisse.

Seuls les parcs publics ont tendance à considérer les chiens et leurs propriétaires comme personae non gratae. Allez savoir pourquoi !

Je trouve cela particulièrement injuste et discriminant ! Du moment que les animaux restent en laisse et que leurs propriétaires laissent place nette, il n'y a pas de raison d'être considérés comme des pestiférés.

Désolée pour cette digression, mais c'est tellement frustrant de ne pouvoir entrer dans un beau parc avec son animal 😠 mais, revenons au sujet du jour : le Parc aux Bambous.

Allée de Broques

Allégés de 15.60 euros, il ne nous reste plus qu'à découvrir ce parc labellisé "Jardin remarquable".

Il fait si chaud que nous suivons scrupuleusement le conseil du monsieur à l'accueil, à savoir : "faire un tour à la plage".

Aussi, nous prenons d'emblée le chemin de celle-ci. Nous découvrons un petit bout de rive insolite où le clapotement de l'Hers se conjugue au bruissement des bambous, le tout mêlé aux stridulations des insectes et aux gazouillis des oiseaux.

Il ne nous reste plus qu'à nous allonger sur les transats qui nous tendent les bras et à savourer ce moment de quiétude à l'ombre des bambous.

Si nous nous étions écoutés et si nous n'avions pas eu le parc à visiter, nous serions bien restés là jusqu'à la fermeture !

Mais bon, même si l'endroit a un parfum de magie, nous ne sommes pas venus pour lézarder, affalés sur les transats. Mais qu'est-ce que c'est dur de résister à la douce torpeur qui nous envahit.

Il y a un beau parc à découvrir. Je vous invite à nous suivre dans le dédale de la bambouseraie.

De nombreux panneaux jalonnent le chemin, nous informant sur :

• Sasa Veitchii, très lumineux en hiver,
• Phyllostachys Aurea avec ses innombrables rejets rampants,
• Chimonobambusa quadrangularis et ses cannes carrées,
• Sasa palmata aux tiges très fines et aux grandes feuilles,
• Phyllostachys violascens, violacé dans un premier temps puis rayé par la suite,
• Fargesia Jiuzaigho aux cannes pourpres, mets du grand panda,
• Chimonobambusa tumidissinoda aux multiples noeuds,
• etc...

Je n'imaginais pas qu'il existait tant d'espèces !

Nous empruntons une allée, un ancien canal en fait qui alimentait jadis un moulin aujourd'hui disparu.

Je vous aide ?

"L'Hers

L'Hers est le nom de 2 rivières du Sud-OUest France : Hers Vif et Hers Mort.

L'Hers Vif, qui coule ici, est l'affluent le plus important de l'Ariège dans laquelle il se jette à Cintegabelle. Il s'étend sur 134.9 km et prend sa source près du col du Chioula en Pyrénées ariègeoises, à 1500 m. d'altitude. En période estivale, le débit de l'Hers Vif est plutôt faible. La plaine agricole dépendant de ses eaux de Mirepoix à Cintegabelle, on crée en 1984 le barrage-réservoir de Montbel (60 millions de mètres cubes) afin de remédier à sa faiblesse. Il apporte un soutien d'étiage et garantit un débit suffisant dans l'Hers du 1er juillet au 31 octobre.  Ce barrage alimente aussi l'adducteur Hers-Lauragais pour irriguer le Lauragais audois et le Haut-garonnais. Il contribue également à l'alimentation du Canal du Midi en période de sécheresse et au soutien d'étiage de l'Hers Mort. Les 60 millions de mètres cubes d'eau du barrage de Montbel proviennent des eaux hivernales et printanières collectées par un aqueduc souterrain situé au niveau du Peyrat. Hors période estivale, malgré son aspect calme, l'Hers Vif est une rivière redoutable aux inondations puissantes et capable de crues colossales.

L'Hers Mort est une rivière du sud de la France qui passe dans les départements de l'Aude et de la Haute-Garonne. Il est un affluent direct de la Garonne. De 89.3 km de longueur, l'Hers Mort prend sa source dans le Lauragais dans la commune de Laurac, à 360 m. d'altitude. Il se jette dans la Garonne au nord de Saint-Jory, au niveau de la commune d'Ondes (Grenade), en Haute-Garonne, à 108 m. d'altitude, après avoir longé la commune de Toulouse du sud au nord, et traversé le canal latéral à la Garonne."

Au bout du parc, nous arrivons à l'enclos des ânes. Il y en a même un qui peut se targuer de porter une jolie robe façon pie.

Les plates-bandes fleuries du printemps ne sont plus que souvenirs mais les rudbeckias ont pris le relais pour éclairer cette clairière de touches de couleur.

Quelques pieds de lavande prennent le relais pour égayer de notes bleues un coin du bassin.

Les feuilles d'un beau ginkgo biloba tranchent par leur vert tendre sur le vert plus sombre des bambous alentours.

Il est temps d'emprunter le labyrinthe de bambous, mais n'ayez crainte, il n'y a aucun risque de se perdre !

La balade se termine au milieu d'une clairière où trône un saule tortueux cerné par de magnifiques bosquets de bambous.

Une jolie balade dépaysante mais...

... qui aurait été bien plus agréable si le thermomètre avait été moins généreux !

Aussi, de retour au cc, nous ne sommes pas surpris de trouver l'air irrespirable.

Le site du parc - cf. ICI

Quant à nous, nous ne pouvons passer près de Mazères sans nous arrêter au Domaine des Oiseaux - cf. ICI

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