vendredi 16 juillet 2021

Lozère : La Canourgue (août 2020) 4ème partie


 LA PETITE VENISE LOZERIENNE



*Les points rouges concernent cet article - Carte active.


Le premier article de cette balade - cf. Lanuéjouls et la Ferme aux Autruches ou Balades par monts et par vaux: Aveyron : De Lanuéjouls à Sénergues (août 2020 1ère partie) (baladesmv.blogspot.com)







Nous avons quitté Saugues alors que ça tonnait au loin et nous nous sommes très vite faits rattraper par l'orage.
Que dire des grosses gouttes s'écrasant lourdement sur l'asphalte alors que nous faisons route vers La Canourgue, si ce n'est qu'elles rendent le trajet difficile. Leur impact sur le sol est si fort qu'elles rebondissent !




Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de l'aire de services.



Arrivés très tard sur le parking où se côtoient voitures et camping-cars (même si les cc y sont bien plus nombreux), nous nous garons le plus discrètement possible à l'entrée.

On ne peut que remercier la municipalité d'avoir mis gracieusement à disposition des camping-caristes un parking et une aire de services. Le fait devient de plus en plus rarissime notamment pour les lieux touristiques que cela mérite d'être souligné, les municipalités considérant bien trop souvent la venue de camping-caristes comme une manne financière.
Après, nous, nous ne demandons pas la gratuité de l'eau sachant qu'il faut bien que quelqu'un la paie, mais il faut reconnaître que quelquefois certaines municipalités nous la délivrent presque au prix de l'eau minérale... Quant au fait que le parking soit payant OK mais il est rageant bien souvent de constater que le parking contigu destiné aux voitures est lui gratuit...
Petite digression faite 😕, voici les coordonnées GPS du parking : 
N 44°25'59.7050''  -  E 3°12'42.3470''



Alors que nous appréhendions les nuisances sonores du fait de la proximité de la route, il faut bien reconnaître qu'il y a eu très peu de passages et que la circulation a repris vers 7 h du matin.

Brèves infos sur La Canourgue :
Un peu plus de 2000 habitants vivent dans ce village situé à 563 mètres d'altitude dont la particularité est l'omniprésence de l'eau.
L'Urugne, affluent du Lot, surgit à tant d'endroits que cela a valu à La Canourgue d'être nommée "Petite Venise Lozérienne".

Il est temps d'entamer une balade même si en ce dimanche matin, l'office du tourisme est fermé, tant pis ce sera une découverte au feeling et il est fort probable que nous manquerons quelques points incontournables.
Si l'ensemble nous plaît, ce sera l'occasion d'y revenir un jour. 😉

En attendant, si vous voulez nous suivre...


La première impression nous enchante.
Même si les remparts ont disparu à la fin du XVIIIème siècle, le centre du village a conservé ses ruelles moyenâgeuses avec quelques ponts et passerelles pour enjamber les canaux, quelques passages, le tout bordé de maisons à colombages et à pans de bois ou aux encadrements en pierre taillée.




Je vous aide ?

"LA MAISON RENAISSANCE
Cette maison a été construite au milieu du XVème siècle sur les ruines d'une maison antérieure dont on voit encore trois pierres cintrées à droite de la porte. La position de ces pierres prouve que la rue était, à l'époque, 1.5 mètres au-dessous de la rue actuelle, presque au niveau du ruisseau. A cette époque, elle a semble-t-il, appartenu à une famille Carmantran, nom qu'on lui donne encore aujourd'hui. Longtemps après c'est le bureau de bienfaisance qui l'occupa, jusqu'en 1878, où elle fut vendue à la famille qui y vit encore aujourd'hui.
La façade est très décorée, typique des maisons nobles de l'époque : fenêtres à meneaux, moulurations très travaillées les entourant, longue corniche soulignant le premier étage, avec un animal stylisé à chaque extrémité.
Cette façade était très dégradée, en particulier les meneaux avaient été supprimés à cause de l'impôt sur les portes et fenêtres, les moulurations bûchées afin de pouvoir ouvrir les contre-vents, la vitrine du magasin démesurément agrandie, ce qui fragilisait la façade.
En 1929, la maison a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques. En 1997, grâce à des subventions de l'Etat, du Département, de la Commune et de la Confrérie de la Pouteille, les propriétaires ont décidé de procéder à une restauration complète, terminée en 2001.
Don de la Confrérie de la Pouteille"



Détail de la grille en fer forgé ci-dessus :





Une fête ???
Des Schtroumpfs ?
A priori, non !



Guess a fait une jolie rencontre, ce qui lui a valu un bon quart d'heure de défoulement et un brin de causette pour nous. Et quand des amoureux de chiens rencontrent d'autres amoureux de chiens, devinez de quoi ils parlent ? De chiens bien entendu !


Et je peux vous assurer que ces deux lascars s'en sont donnés à cœur joie !



Un peu d'aide ?

"LA COLLEGIALE SAINT MARTIN
Le monastère Saint Martin aurait été fondé par Sainte Enimie sœur du roi Dagobert. Il fut cédé le 4 juillet  1065 à l'abbaye Saint Victor de Marseille qui construisit au XIIème siècle l'église actuelle, l'une des plus grandes du Gévaudan. Son style est celui des églises auvergnates de pèlerinage : une longue nef centrale, séparée des deux nefs latérales par cinq ouvertures avec des arcs en plein cintre. Pour assurer dans de bonnes conditions la circulation des pèlerins, les deux nefs latérales se prolongeaient par un "déambulatoire" qui encerclait le chœur. Trois absidioles voûtées en "cul de four" étaient greffées sur ce déambulatoire.
Cette église a subi maintes destructions au cours des siècles. aux XVème et XVIème effondrement du chœur et déprédations par les ligueurs et les protestants, chœur reconstruit et fermé aujourd'hui par un grand mur de style renaissance avec une fenêtre rectangulaire derrière l'autel. En 1670, le "clocher-porche" s'effondre à son tour, entraînant dans sa chute les deux dernières travées de l'église, qui n'ont jamais été reconstruites. L'église d'aujourd'hui est un peu disproportionnée car elle a gardé sa hauteur primitive, mais est presque deux fois plus courte qu'à l'origine.
Observez le chevet resté d'un style très pur, avec ses trois absidioles rondes. A l'intérieur, admirez l'ensemble ample et harmonieux des nefs et du chœur ainsi que les murs en pierres de teinte chaude. Voir aussi le très bel orgue de style baroque rhénan, installé en 1998 au fond de l'église.
Don de la Confrérie de la Pouteille"

Et devant la collégiale nous retrouvons quelques capes bleues, j'en profite pour m'informer. Ce sont des membres de la Confrérie de la Pouteille.
La Confrérie de la Pouteille et du Manouls s'attache à préserver les traditions canourguaises. Si la Pouteille et le Manouls sont deux spécialités culinaires traditionnelles de Lozère, elles sont plus particulièrement liées au village.
La Pouteille a pour base de la viande de bœuf et des pieds de porc. Quant au Manouls, c'est une variante des tripoux mais façon canourguaise.


En ce 16 août va débuter la "Messe solennelle Assemblée Générale Illustre Confrérie de la Pouteille et du Manouls".
Quelques clichés de la collégiale et de sa belle architecture :




































Encore un peu d'aide ?

"Ce moulin est l'un des 20 qui ont existé sur les 5 km du cours du l'Urugne entre sa source et le Lot où elle se jette.
De quand date--t-il ? Aucune archive ne nous le dit. Peut-être de l'époque carolingienne, 800-1000. Mais ce dont on est sûr, c'est que ses canaux, ses digues et leurs niveaux n'ont pas été modifiés depuis le XIIIème - XIVème siècle : la voûte sur laquelle est implantée la placette de l'office de tourisme est datée de façon certaine de cette époque.
Le bâtiment du moulin est bien plus récent, au moins pour ses parties supérieures. La roue était, comme de façon très fréquente en Lozère, à axe vertical, avec une hauteur de chute d'un peu plus de deux mètres.
Il y avait autrefois trois meules : blé, autres céréales, noix. Il ne semble pas que ce moulin ait été utilisé pour fouler les draps de laine. A l'époque où La Canourgue était l'un des 4 ou 5 principaux centres de production de drap du Gévaudan, il devait y avoir plusieurs moulins à foulon dans la commune, mais pas celui-ci.
On est venu y moudre le blé jusque dans les années 1950. Plus tard les meules ont été désaffectées, et une turbine installée, pour fournir du courant électrique à la laverie qui a fonctionné jusqu'en 1995.
Remarquez, sur les pierres de grès rose qui entourent les portes et fenêtres, les traces faites par le meunier quand il aiguisait une espèce de marteau avec lequel il décrassait les rainures de ses meules.
Don de la Confrérie de la Pouteille"


Le moulin...


...et les traces laissées par le meunier :




Je vous retranscris le texte :

"Petite histoire des moulins, du Moyen Âge à nos jours

Au Moyen Âge, les moulins connurent un grand développement. Au 19ème siècle, sur seulement trois kilomètres de ruisseau, de Maleville à La Mothe, il y en avait 25.

Il y existait deux sortes de moulins à eau :
- à roue horizontale (les plus nombreux), servant à transformer différents aliments, avec trois modèles : 
- le moulin à farine panifiable pour moudre le blé destiné à la confection du pain ,
- le moulin à farine pour les animaux,
- "lou mouli de l'ase", le seul à avoir une meule de forme conique. Il servait principalement à la fabrication de l'orge perlée et l'huile de noix, pour cuisiner ou alimenter une petite lampe appelée le "caguel".
- à roue verticale (roue à aube) à proximité des cascades.

En raison de leurs usures, les meules faisaient l'objet d'un entretien régulier. Les meuniers piquaient les deux surfaces de chaque meule avec des "piques" (marteaux pointus) pour les "rhabiller". C'est-à-dire les affûter et les régler selon la finesse de grains désirés. Les meuniers utilisaient les linteaux en grès rouge des encadrures de leur maison pour affûter leurs "piques". D'autres y affûtaient leurs couteaux ou autres outils.  De profondes rainures sont encore visibles sur les linteaux de certaines maisons du bourg.

Durant la première moitié du 20ème siècle, les moulins cessèrent leurs activité, remplacés peu à peu par les minoteries, sauf un qui fût transformé en petite centrale hydroélectrique pour alimenter le village en électricité de 1900 aux années 30.

Plan des moulins de l'Urugne réalisé par Marie-Jeanne Citérin d'après un original de Jean Malaval"











Je n'ai trouvé aucune référence sur cette statue mais Notre Dame de la Canourgue veille sur le village. La statue est éclairée la nuit et on la voit du parking.
Le chemin d'accès est praticable à pied mais partiellement composé de marches et ça grimpe.

Parvenus au pied de la statue, nous apercevons notre parking...

...et le centre de La Canourgue :







Un petit coup de zoom pour prendre plus en détails la tour de l'horloge et son insolite girouette qui se dresse dans le centre historique :


Nous voici redescendus aux abords du cœur historique, près de l'endroit où se trouvaient jadis les remparts.
Une plaque nous en dit plus :


Un peu d'aide ?

"LA PLACE DU PORTAL

Le Portal était la porte principale du rempart. Elle permettait d'entrer dans La Canourgue en venant de l'ouest.
Ce rempart, le troisième connu, fut construit après la destruction partielle de la ville par les ligueurs, pendant les guerres de religion, en 1591. Il comportait six tours et trois portes, la grande, le Portal, vers l'ouest et deux plus petites, le Portalou vers le sud, et la Poterne vers le nord.
Un arpentage fait en 1762 permet de savoir que ce rempart avait une longueur de 450 mètres, avec un fossé de 9 mètres de largeur moyenne, où coulait l'eau de l'Urugne. Il a été démoli peu après pour permettre la construction des maisons qui ceinturent aujourd'hui la ville médiévale.
La rue Neuve, venant de l'ouest, très étroite n'a été doublée qu'en 1955 par l'avenue du Lot.
Une vieille tradition dit que c'est sur cette rue, à la "barrière d'octroi", au niveau de l'hôtel des Voyageurs, que les clefs de la ville furent remises en 1204 par le roi Jacques d'Aragon au comte Raymond de Toulouse, en garantie d'un prêt important fait par ce dernier.
A cette époque, il n'y avait pas d'accès entre la place du Portal et le Pré Commun. Un haut rocher descendant du Fort Saint-Amans vers la Tour de l'horloge barrait la vallée. Sans doute au XVème siècle, ce rocher fut percé de la route et du tunnel où passe le ruisseau.
Don de la Confrérie de la Pouteille"

La place du Portal :


Quelques pas de plus et nous voici sur le "pré commun".


Allez, l'avant-dernier panneau !

"LE PRE COMMUN

La Canourgue a été depuis un temps immémorial, (après la disparition de Banassac dévastée par les guerres), l'une des villes les plus importantes du Gévaudan, après Mende et Marvejols. Ses foires étaient célèbres, dès avant l'an 1600. Il y en avait 4 principales, le 2 mars, le 30 juin, le 14 septembre et le 29 octobre.
Elles ont toujours eu lieu sur un terrain communal appelé "le Pré Commun". Situé juste au sud des remparts, il comportait deux parties séparées par l'Urugne. Ce n'est qu'au milieu du XIXème siècle que ce ruisseau a été couvert, pour aménager une route allant vers Sainte-Enimie, entre les deux rangées de platanes.
On trouve de nombreuses fois dans les délibérations du Conseil municipal les règlementations des droits de place, de l'emplacement des étals des marchands, etc...
La fontaine du Griffou reconstruite et embellie en 1861 était l'une des 4 fontaines publiques qui alimentaient la population canourguaise en eau potable. Il était en effet impossible de boire l'eau de l'Urugne, trop polluée par les mégisseries implantées en amont de la ville.
Pendant la peste de 1721, il y eut 945 victimes en 10 mois à La Canourgue. Pour éviter la propagation de l'épidémie, une palissade haute de 3 mètres et longue de plus de 4 kilomètres fut construite autour de la ville, gardée par des soldats en armes, elle interdisait toute entrée ou sortie non autorisée. Le cimetière autour de l'église étant beaucoup trop petit, les pestiférés ont été, pour la plupart, enterrés dans le Pré Commun.
Don de la Confrérie de la Pouteille"

Le Pré Commun avec au premier plan, l'office du tourisme sur le point de fermer, il est quasiment midi.
Cela m'apprendra à ne pas consulter internet, j'aurais pu voir que l'OT était ouvert, nous aurions peut-être pu obtenir un plan touristique et du moins, quelques conseils de visite. Tant pis !







Nous quittons le Pré Commun et via un dernier tour dans le centre historique, nous rejoignons la Place du Portal et les bords de l'Urugne.

Une jolie plaque de rue aux armes du village :








La "Petite Venise Lozérienne" méritait que l'on termine la visite sur le thème de l'eau. Nous voici donc face à la place du Portal, devant le dernier panneau :

"LA JONCTION DES CANAUX

La Canourgue est bâtie sur des canaux que l'on voit partout apparaître et disparaître. Depuis plus de mille ans, l'eau a été la principale source de son activité et de sa richesse.
Les deux sources principales du ruisseau de l'Urugne sont la vallée du Malpas en amont du golf, et Saint Frézal qui se rejoignent au Pâtus. Huit moulins y étaient installés avant l'entrée dans la ville : farine de blé, de céréales secondaires, huile de noix, foulage des draps de laine que l'on faisait ensuite sécher dans le jardin du Pâtus.
Dans la ville même, trois moulins existaient dont un seul est encore en service. Le ruisseau de l'Urugne et ces trois moulins expliquent le nombre de canaux ou béals que l'on voit partout, à l 'air libre ou couverts par des maisons.
Tous viennent se rejoindre dans le bassin de la place du Portal. C'est "la jonction des canaux" : au sud de l'Urugne sortant de son tunnel, puis le béal du moulin de la ville, puis le "ruisseau du Tour de Ville", ancien cours de l'Urugne, puis, au nord, le Merderic, ruisseau intermittent.
La Canourgue a l'habitude de l'eau et de ses brusques furies. Aussi ponts, canaux et tunnels ont été calibrés pour éviter les inondations. Il y en a cependant de temps à autre : mineures tous les 20 ou 30 ans, majeures et même catastrophiques tous les 100 ans. Il y en eut, sans doute une en 1410 qui détruisit toute la ville basse. Après, on ne se souvient plus que de celle de 1815, et de la dernière en 1911.
Don de la Confrérie de la Pouteille"





Un passage au petit magasin d'alimentation du Pré Commun avant de retourner au cc.
Au programme : déjeuner, prendre le chemin de la maison, rendre le "chicouf" à ses parents et poser le cc dans l'attente du prochain départ.

Mais avant de reprendre la route, nous faisons un passage rapide à BANASSAC, village limitrophe de La Canourgue.


Capture d'écran "Via Michelin"



Quelques photos : 




La visite est d'autant plus écourtée que la porte de l'église est fermée. Je prends juste le temps de photographier une statue installée sous le porche de l'église.


Et il ne me reste plus qu'à vous dire à bientôt. 😉


Pour être informé(e)s des nouvelles parutions,

Abonnez-vous à ma page Facebook

« Balades par monts et par vaux »






8 commentaires:

  1. toujours de belles photos et des commentaires judicieux;
    merci pour cette balade

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Brigitte,
    Je pensais avoir laissé un message avec mon portable mais non.
    Et un autre magnifique petit village dont on aurait même pas la connaissance si tu nous en faisais pas l'éloge. C'est vrai que nous n'osons pas trop nous aventurer dans des petites routes. Merci pour ce joli billet. Bise charentaise. marie

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Marie et merci pour ta visite. Bises Brigitte

      Supprimer
  3. oh oui quel beau reportage, c'est logiquement où nous irons en aout, cette région est pleine de surprise, merci pour les infos

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour et merci Jacqueline pour la visite. J'espère qu'il fera beau et que vous vous régalerez car c'est vrai que la région est superbe et en plus vous ne devriez pas avoir de cohue.

      Supprimer
  4. Bonjour,
    Je suis passé plusieurs fois à la Canourgue. Je suis surpris que vous ne fassiez pas mention du site de St Frezal, à la sortie de la Canourgue en direction des gorges du Tarn, avec son moulin et son bief d'alimentation ainsi que la petite chapelle à l'orée de la forêt avoisinante et surtout pour les camping-cariste son parking goudronné mais au milieu des champs pour passer une nuit au plus grand calme.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour,
      Merci pour l'info, nous y serions allés bien volontiers mais encore fallait-il le savoir. Comme je l'ai mentionné dans l'article, pensant que l'office du tourisme était fermé un dimanche, nous ne nous y sommes pas précipités et avons vu que ses portes étaient ouvertes au moment où il fermait. Par contre, nous ne manquerons pas d'aller découvrir ce site si nous repassons par là. :-)

      Supprimer