A voir et à revoir
L'intégralité de notre parcours (liens actifs) :
Maury (1ère partie) ⇨ Ille-sur-Têt (2ème partie) ⇨ Vinça (3ème partie) ⇨ Eus (4ème partie) ⇨ Mosset (5ème partie) ⇨ Villefranche-de-Conflent (6ème partie) ⇨ Mont-Louis (7ème partie) ⇨ Font-Romeu (8ème partie) ⇨ Llivia (9ème partie) ⇨ Bourg-Madame (10ème partie) ⇨ Puigcerda (11ème partie) ⇨ Bellver de Cerdanya ¤ Tallo ¤ Martinet Lleida (12ème partie) ⇨ La Seu d'Urgell (13ème partie) ⇨ Principauté d'Andorre (14ème partie)
Moins de 3 km séparent Bourg-Madame de Puigcerda, partis sous la pluie de Bourg-Madame, il est donc normal de la retrouver à Puigcerda. A part qu'au moment de sortir du cc, les choses se gâtent et nous avons droit à un bel orage de grêle.
Une pause, une éclaircie, nous tentons une sortie...
...bien vite avortée car il pleut de plus belle. Nous reprenons en courant l'ascenseur qui nous ramène au parking. Le parking où nous sommes est gratuit et sans services, il se situe carrer Jacint Verdaguer.
Intention plutôt agréable, deux ascenseurs mènent au centre de la ville avec quelques 150 m entre les deux.
Le tonnerre se calme, les nuages prennent une couleur plus claire, nous décidons de tenter une autre sortie.
C'est dimanche, alors peut-être que la ville ne sera pas des plus animées ! Quant à la visite de la capitale de la Cerdagne, elle se fera au hasard des rues.
C'est un peu surprenant de trouver du gazon synthétique en ville, mais devant l'église, la municipalité et les jardiniers ont réglé la corvée de la tonte.
L'église relativement sobre à l'extérieur, l'est tout autant à l'intérieur. Elle fait partie de celles qui ont un "petit quelque chose en plus". Elle est épurée, lumineuse, majestueuse, inattendue. J'ai été "bluffée" en y pénétrant !
Je me lance, désolée pour les possibles erreurs, ma pratique de l'anglais commence à dater, en espérant ne pas avoir fait de contresens :
Bon, je récidive :
Détails de la maison ci-dessus :
Nous arrivons sur la place Sainte-Marie qui a pris le nom de l'église détruite en 1936 au début de la Guerre Civile Espagnole et dont il ne reste que le clocher de style gothique du XIIème siècle.
L'église occupait jadis presque toute la place, elle a été démantelée avec des pieux et des pelles.
Détails de la maison ci-dessus :
Juste derrière la place Sainte Marie, le Casino Ceretà, reconstruit en 1906 suite à un incendie. S'y trouvent notamment le théâtre et le Casino.
Voulant faire un tour au lac avant la tombée de la nuit, nous n'allons pas plus loin, et retournons au cc par d'autres rues.
Nous arrivons sur la place de la mairie (Plaça de l'Ajuntament) qui offre un joli panorama.
Impressionnant ! Nous arrivons devant un mur-cascade, l'eau s'y écoule depuis le haut du toit...
...et tombe dans un bassin.
Et histoire de ne pas perdre l'habitude, une petite rincée !
Au zoom, on se rend compte : c'est un cimetière.
Nous reprenons le cc pour nous garer près du lac et passons devant un joli rond-point.
Si l'étang est mentionné pour la première fois en 1260, les villas ou "quintas" ont été construites à la fin du XIXème siècle par les familles aisées de Barcelone qui venaient ici en villégiature.
Et c'est sous un ciel féérique que nous quittons Puigcerda.
Nous y reviendrons probablement à l'occasion car malgré le mauvais temps nous avons énormément aimé son ambiance, ses rues marchandes, ses maisons colorées...et puis il nous reste tant d'endroits à découvrir car en ce dimanche après-midi, beaucoup étaient fermés.
Une pause, une éclaircie, nous tentons une sortie...
...bien vite avortée car il pleut de plus belle. Nous reprenons en courant l'ascenseur qui nous ramène au parking. Le parking où nous sommes est gratuit et sans services, il se situe carrer Jacint Verdaguer.
Intention plutôt agréable, deux ascenseurs mènent au centre de la ville avec quelques 150 m entre les deux.
Le tonnerre se calme, les nuages prennent une couleur plus claire, nous décidons de tenter une autre sortie.
C'est dimanche, alors peut-être que la ville ne sera pas des plus animées ! Quant à la visite de la capitale de la Cerdagne, elle se fera au hasard des rues.
Le musée |
C'est un peu surprenant de trouver du gazon synthétique en ville, mais devant l'église, la municipalité et les jardiniers ont réglé la corvée de la tonte.
Un vitrail monumental |
L'église relativement sobre à l'extérieur, l'est tout autant à l'intérieur. Elle fait partie de celles qui ont un "petit quelque chose en plus". Elle est épurée, lumineuse, majestueuse, inattendue. J'ai été "bluffée" en y pénétrant !
Je me lance, désolée pour les possibles erreurs, ma pratique de l'anglais commence à dater, en espérant ne pas avoir fait de contresens :
"Les sites de la guerre de succession en Espagne
En 1700, Carlos II meurt sans héritiers ce qui déclenche un énorme conflit international. Les puissances européennes se battent pour le contrôle de l'empire espagnol. L'affrontement se fait sentir jusqu'au coeur du royaume, les Catalans et d'autres états du royaume d'Aragon supportent l'archiduc Charles d'Autriche alors que la Castille aidée de la France penche pour le Duc Philippe d'Anjou. La Catalogne est en guerre pendant 10 ans jusqu'au 11 septembre 1714 lorsque Barcelone tombe enfin. Une semaine plus tard, la forteresse de Cardona se rend. La victoire de Philippe V entraîne la suppression du gouvernement catalan et des libertés. Les espaces 1714 (?) sont quelques-uns des sites de l'immense héritage catalan qui ont joué un premier rôle dans cette lutte. Le parcours vise à faire découvrir la mémoire historique des événements de ce conflit successoral et ses conséquences sur la société, la culture et l'organisation politique de la Catalogne."
Bon, je récidive :
"Avec le Traité des Pyrénées (1659), les monarchies espagnoles et françaises ont mis fin à 20 ans de guerre. Selon les termes de l'accord, les comtés du Roussillon au nord de la Catalogne et la moitié de la Cerdagne sont cédés à la France. La nouvelle frontière qui scindait la frontière naturelle conduisit à la construction de fortifications dans les Pyrénées, spécialement en France, où l'ingénieur Sébastien Le Prestre, Marquis de Vauban, fit ériger une des constructions militaires caractéristiques de l'époque moderne, la citadelle de Mont-Louis. Pendant la guerre de succession espagnole (1702-1715), Puigcerda a juré allégeance à Carlos III le 28 octobre 1705. Deux ans plus tard, une avancée de l'armée française fait rentrer la ville dans l'escarcelle des Bourbon. Pendant la guerre de la Quadruple Alliance (1718-1720), l'armée française a repris le contrôle de toute la Cerdagne, ce qui entraîna quoique temporairement, le rétablissement du gouvernement municipal qui avait précédé le Nouveau Plan."
Ce qui reste du cloître... |
...l'autre côté du cloître. |
Détails de la maison ci-dessus :
Nous arrivons sur la place Sainte-Marie qui a pris le nom de l'église détruite en 1936 au début de la Guerre Civile Espagnole et dont il ne reste que le clocher de style gothique du XIIème siècle.
L'église occupait jadis presque toute la place, elle a été démantelée avec des pieux et des pelles.
Plaça de Santa Maria |
Détails de la maison ci-dessus :
Juste derrière la place Sainte Marie, le Casino Ceretà, reconstruit en 1906 suite à un incendie. S'y trouvent notamment le théâtre et le Casino.
Voulant faire un tour au lac avant la tombée de la nuit, nous n'allons pas plus loin, et retournons au cc par d'autres rues.
Nous arrivons sur la place de la mairie (Plaça de l'Ajuntament) qui offre un joli panorama.
Je n'ai pu y résister ! Vous l'aviez-vu à l'angle de la place de la mairie ? |
La gare construite en 1922 paraît-il. |
Un beau plan émaillé devant la mairie. |
Une telle antenne en ville...cela créerait probablement "quelques remous" en France ! 😉 |
Impressionnant ! Nous arrivons devant un mur-cascade, l'eau s'y écoule depuis le haut du toit...
...et tombe dans un bassin.
Et histoire de ne pas perdre l'habitude, une petite rincée !
Au zoom, on se rend compte : c'est un cimetière.
Nous reprenons le cc pour nous garer près du lac et passons devant un joli rond-point.
Alors là, ce n'est plus dans mes cordes, mais certains y puiseront peut-être quelques infos. |
Si l'étang est mentionné pour la première fois en 1260, les villas ou "quintas" ont été construites à la fin du XIXème siècle par les familles aisées de Barcelone qui venaient ici en villégiature.
Villa Paulita du début du XXe siècle. |
Détails de la maison ci-dessus |
Autres détails |
Toujours la même maison, petite tourelle à l'angle du jardin. |
Et c'est sous un ciel féérique que nous quittons Puigcerda.
Nous y reviendrons probablement à l'occasion car malgré le mauvais temps nous avons énormément aimé son ambiance, ses rues marchandes, ses maisons colorées...et puis il nous reste tant d'endroits à découvrir car en ce dimanche après-midi, beaucoup étaient fermés.
Pour
la réalisation du premier srap : Merci à Alinamaria et Talie pour leur
participation à la création du kit "DCS fête ses 8 ans au jardin" mis à disposition en juillet 2018 sur le forum DCS.
Les
liens vers leurs blogs respectifs :
http://scrapnomade.blogspot.com
Bonjour,
RépondreSupprimerJolie ville, dommage pour la flotte et la grêle. Comme toujours un compte-rendu documenté, on se couche moins bête le soir. J'aime bien l'étang, c'est sympa et reposant sauf si ça attire les moustiques. Merci pour le partage.
Une belle balade dans ces rues, un peu gâchée par la pluie mais ça semble une bien jolie ville ;-)
RépondreSupprimerL'église étonne par sa clarté et sa blancheur, on ne doit pas l'impression d'austérité et d'oppression à l'intérieur !!
Superbes plans de l'étang et bien vu aussi celui de la tête de cheval ;-)
Merci Pour cette découverte
Cath