dimanche 15 mars 2020

Gers : Béraut, Saint-Orens-Pouy-Petit, Roquepine, Blaziert, Marsolan, Saint-Clar (décembre 2019) 6ème partie


Fin de cette virée gersoise



* Les points rouges concernent cet article.


Pour voir cette balade au début - cf. ICI





Gers




Vu que le château est privé, que nous trouvons l'église fermée, nous ne restons à BERAUT que le temps de prendre quelques photos.




Béraut est scindé en deux parties. Le château est en bas de la colline avec quelques maisons, l'église et la mairie à son sommet, et entre les deux on trouve des champs.
Nous comprenons mieux aussi pourquoi en amont du village un panneau annonçait une limitation de hauteur.


Le château privé ne se visite apparemment pas. Il se trouve dans une courbe de la route au cœur du village.



Il y a bien plus d'espace du côté mairie/église, près du monument aux morts. Je suis surprise de voir autant de croix à si peu de distance. Une en bas, deux en haut.



L'église Saint-Pierre du XIIème siècle a été remaniée au XIVème siècle.



J'ai lu quelque part qu'il y avait un musée d'art naïf à Béraut.

Quelques 3.5 km plus loin, nous voici en vue de SAINT-ORENS-POUY-PETIT.


Nous trouvons un grand parking en face des remparts, en terre, légèrement en pente et sans services, si ce n'est un robinet dans un coin mais je ne peux dire s'il est fonctionnel.
Coordonnées GPS : N 43°55'0.7790''  -  E 0°26'4.1150''


Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking.





Profitant qu'il fait encore jour, nous nous rendons au lavoir sis hors des remparts, à quelques vingt mètres du parking.


Sitôt passés la porte, nous sommes dans la rue principale qui déroule ses quelques mètres de bitume jusqu'au château.


A vrai dire, la rue fait plus penser à une ruelle tant elle est étroite.



Vu l'heure, l'église est fermée, mais un monsieur nous propose gentiment d'aller chercher la clé pour que nous puissions la visiter. Ce n'est pas l'envie qui me manque mais je décline son invitation, ne voulant pas le déranger.



La rue se termine par une placette située devant le château. Celui-ci a été racheté partiellement par la mairie qui s'y est installée.


Fait surprenant, la partie à l'extrême gauche est privée et habitée. Nous apprendrons un peu plus tard en discutant avec un habitant que ce fait résulte de la Révolution française mais qu'il ne ne souvenait plus exactement des détails des multiples transactions qui ont conduit à la situation actuelle.

Gers


Détails de la porte du château :



Que la vue doit être belle par temps clair !


Nous contournons l'église pour nous perdre dans les quelques ruelles du village...

Gers

Gers

Non, non ! Je ne lui ai pas volé sa gamelle, pas plus que je ne l'ai injurié ou parlé sèchement ! 








Entre temps, la rue principale a pris des couleurs.


Gers


L'habitant rencontré tantôt nous amène devant cette porte au linteau sculpté de symboles templier, franc-maçon...


...puis devant cette fenêtre. Mais là, il nous apprend assez fièrement que les sculptures cette fois-ci, sont de lui. Et en réponse à ma question : il n'était pas sculpteur. Chapeau ! Sans plus d'explications, nous aurions été bluffés tant l'ensemble paraît d'époque.



Gers

Nous quittons Saint-Orens-Pouy-Petit dont nous avons apprécié la gentillesse de ses habitants et quelques 3.2 km plus loin, nous voici à ROQUEPINE.


Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre stationnement.

Nous nous garons sur une place de stationnement en épi à l'entrée du village. Elle aussi légèrement en pente.
Coordonnées GPS : N 43°54'41.7830''  -  E 0°28'1.7270''

A cette heure tardive, nous ne nous faisons guère d'illusions, tout devrait être fermé et la visite par conséquent très courte.



Je vous aide ?

"Roquepine tire son nom du latin "rocca, une butte et le château fort édifié sur celle-ci, et "spina", buisson épineux.
D'origine romane, l'église des XIIe et XIIIe siècles dédiée à Saint-Antoine et Sainte-Marthe fut plusieurs fois remaniée. Le château existait déjà au XIIIe siècle et fut rebâti vraisemblablement au XVe siècle, subissant par la suite de nombreuses modifications par les différents propriétaires. La commune est riche en petit patrimoine bâti : lavoir, fontaines, pigeonniers, moulins...
Sur la commune de Roquepine, vers 1450, au lieu-dit "aux Trois Evêques", aurait eu lieu la rencontre des évêques d'Auch, Condom et Lectoure à la limite de leurs évêchés respectifs. Cet endroit, en bordure de la RD 204, est matérialisé par une plaque commémorative surmonté de trois pierres." 



Gers


C'était prévisible, le tour a été rapide.

3.3 km plus loin, c'est à BLAZIERT que nous nous arrêtons.

Nous trouvons un petit parking derrière le village où nous devrions être tranquilles pour la nuit. Parking plat, gratuit et sans services.
Coordonnées GPS : N 43°56'4.2290''  -  E 0°28'34.2410''

Un p'tit tour dans les rues à la nuit tombée :







Brr ! Même si les températures ne sont pas glaciales, il fait quand même meilleur dans le cc !

Bientôt Noël ! Nous avons mis une petite touche festive dans le cc et j'ai même trouvé une guirlande avec des ours qui s'associe au mieux avec les nouvelles embrasses des rideaux.


La nuit a été exempte de bruits de moteurs mais la pluie ne s'est pas faite prier pour tambouriner sur le toit du cc.





Je vous aide, du moins pour les textes ?

"Un village médiéval perché
Au Moyen-âge, Blaziert était 4 fois plus peuplé qu'aujourd'hui. A lui seul, le village comptait 130 habitants, c'est-à-dire la population actuelle de toute la commune. Blaziert a été construit sur un promontoire naturel qui se distingue nettement des coteaux qui l'environnent. Cette position stratégique lui permettait de jouer pleinement son rôle militaire de veille et de protection : de toute part, il faut monter pour accéder au village. L'assise calcaire offre une plate-forme suffisamment étendue pour accueillir une communauté villageoise. De même, la présence d'eau, sous le banc calcaire et à proximité, a été un argument décisif pour habiter un site perché et donc aride, sept puits y ont été recensés. Les robustes constructions ont partiellement traversé l'histoire car beaucoup d'entre elles ont été détruites et recyclées pendant la guerre de cent ans (XIIème siècle). C'est à cette époque que le château féodal et l'essentiel des murs de fortifications du village auraient été détruits. Il n'en subsiste que quelques traces. La petite citadelle ne fût pas reconstruite en castelnau ; le "château neuf" s'établit en dehors du village près de la source sacrée de Lauriac, (XIVème siècle). Disparues, reconstruites, remplacées, les maisons ont su préserver la cohésion et le charme du village. Malgré tous ces déboires, le village et sa petite forme urbaine restent typiques des petites forteresses de Gascogne et de Ténarèze." 


Je vous aide ?
"Le temps des fleurs
Grâce à la mobilisation et aux soins quotidiens de ses habitants, Blaziert est devenu un village agréable, dynamique et accueillant. Découvrez ses curiosités au détour des cheminements et des flâneries qui font la joie des habitants et des visiteurs :
          - Suivez le chemin des senteurs qui longe les anciens remparts et admirez les                       couleurs et les parfums délicats des arbres, des arbustes et des fleurs.
          - Reprenez le chemin des écoliers, ses haies "buissonnières" et ses arbres fruitiers,              qui vous invite à une promenade champêtre.

       Visitez le village et sa rue principale, et rappelez vous devant les différents cadrans          solaires, que le temps n'arrête jamais sa course." 



Un peu d'aide ?
"Le scaphe
Au IIIème siècle avant J.C., L’Égyptien Bérose le nommait Hémicyclium. A la même époque, pour Aristarque de Samos ce fut un scaphe. Ensuite, les Grecs l'ont appelé Héliotrope. Les Arabes l'utilisèrent jusqu'au Xème siècle. Aujourd'hui, ce cadran solaire du pur XXIème  donne l'heure locale à BLAZIERT, celle de jadis avant la montre.
Tout au long d'une journée ensoleillée, l'ombre de la boule navigue dans la cavité sphérique, d'ouest en est, indiquant l'heure au passage sur les courbes tracées de haut en bas.
Trois autres courbes sillonnent cette tranche de sphère, celle du haut est la trace de l'ombre de la boule le jour du solstice d'hiver, elle s'étale sur un peu plus de 8 heures.
Aux équinoxes, la trajectoire de l'ombre recouvrira la courbe du milieu pendant 12 heures.
Au solstice d'été, l'arête inférieure du scaphe tranchera en deux l'ombre de la boule, du lever au coucher. L'ensoleillement de cette journée, la plus longue de l'année durera un peu moins de 16 heures.
 C'est au centre de l'ombre qu'il faut faire la lecture.
Passant, ne regarde pas ta montre, lève les yeux,
Admire le paysage qui s'offre à toi et Carpe Diem"


Bon, on va suivre les préconisations des deux dernières lignes sans se poser davantage de questions et profiter de la journée, parce que si l'on attend le soleil aujourd'hui pour savoir l'heure, nous se sommes pas rendus !

Le scaphe

Gers



Comme les maisons, l'église est alignée le long de la rue principale.




Un peu d'aide ?
"Il y a eu 3 églises sur la commune de Blaziert :
- L'église de "Maintenant", près du ruisseau affluent de l'Auvignon, détruite en 1689. Un chapiteau roman fut retrouvé sur son emplacement.
- La deuxième près d'une maison appelée "La Nègre", entre Blaziert et Roquepine, dont le patron était Saint Loup, et dont il ne reste aucune trace.
- Celle du village (XVème siècle) qui brûla. Elle fut reconstruite sous le Régime du Concordat de 1801, dans la seconde moitié du XIXème siècle, à l'initiative de l'Abbé Dutaut, curé de Blaziert, qui lui garda comme patron Saint Blaise, patron de l'église ancienne.
La photographie, de 1900, de la carte postale ci-dessus, montre qu'elle fut reconstruite, appuyée sur les restes de l'église du XVème siècle. On devine encore la tour dont un tracé de pavés, au sol, délimite les contours. La démolition fut assurée en 1966 par les Ponts et Chaussées, pour la somme de 8000 F.
Disparaissant sous un appentis, la porte d'entrée de l'église du XVème siècle a pu être mise à jour et rénovée en 1999." 









Et un dessin qui semble poser bien des questions :




Je vous aide ?
"RESTAURATION DE JUIN 2001
Dessin attribuable à la première moitié ou au milieu du XIXe siècle. Représentation originale du Christ en croix vu de trois quarts avec une esquisse de deux personnages de part et d'autre, peut-être la Vierge et saint Jean. Il s'agit sans doute d'un travail préparatoire à une grande peinture. Pas de signature mais il s'agit d'un peintre qui a reçu une bonne formation classique. Il faut donc trouver un artiste sans doute régional qui aurait pu venir à Blaziert.
Le peintre Pierre Thomire (1769-1849) originaire de Bordeaux, est venu se retirer en Condomois sans doute pendant la Révolution et il a fini par s'installer à Béraut (Gers). Il a travaillé dans plusieurs églises de la région. A la même époque, Gaston du Bouzet originaire de Roquépine reçoit une bonne formation classique puis travaille à la manière d'Ingres (qui a peut-être été son maître). Je pense surtout à Gustave de Lassalle-Bordes (1815-1886), originaire de Bezolles, qui, après avoir été pendant 15 ans le collaborateur de Delacroix, se retire en Gascogne et travaille beaucoup dans la région, notamment à la cathédrale de Condom.
Il pourrait s'agir aussi d'un de ces peintres qui circulent en Gascogne au XIXe siècle, comme ce Penottini artiste italien qui passe à Condom en 1841 et à qui on confie des travaux dans la cathédrale.
Jacques LAPART
Conservateur des Antiquités et Objets d'Art du Gers" 





Un peu d'aide ?
"A la frontière de la Ténarèze et de la Lomagne
Un coin des pays calcaires de Gascogne
Au pied de Blaziert, coule l'Auvignon, ruisseau timide et discret qui naît entre deux grandes rivières gasconnes (la Baïse et le Gers) et va se jeter dans la Garonne. Le village et son clocher dominent fièrement un paysage confus de collines et de vallons, issus des crêtes qui bordent la naissance de l'Auvignon et de son premier affluent, le Lauriac. Perché au milieu de cette petite enclave, le village ouvre l'horizon d'une vallée élargie mais reste sensiblement moins élevé que les amples coteaux qui la bordent.
A Blaziert, le calcaire ne s'impose pas directement au regard du promeneur, mais la couleur blanche des constructions, de la terre parfois, ou des affleurements épars, rappellent l'appartenance du terroir aux pays calcaires de Gascogne, ou "Armagnac blanc" : la Ténarèze, la Lomagne gersoise et le Pays d'Auch dans le Gers mais aussi l'Albret et l'Agenais dans le Lot-et-Garonne. 
Le calcaire s'est constitué à l'ère tertiaire par dépôts successifs, ce qui fait de la Gascogne un véritable millefeuille de 17 couches de calcaire entassées les unes sur les autres. Non loin de là, autour de La Romieu, le calcaire exploité à la carrière de Pellecahus s'impose plus nettement dans un paysage de petits plateaux aux nombreuses manifestations "karstiques" : grottes, ruisseaux souterrains.
Une terre de Ténarèze, à la marge du Condomois et aux portes du Lectourois
Blaziert appartient au Pays de Ténarèze, et à la petite région du Condomois. Placé entre Condom et Lectoure, deux anciennes cités romaines, son appartenance a balancé au cours de l'histoire entre la Ténarèze condomoise et la Lomagne lectouroise.
Aujourd'hui, Blaziert est largement tourné vers sa sous-préfecture et chef-lieu de canton, Condom. Mais cette terre a souvent été liée à Lectoure, l'Auvignon ayant servi à plusieurs reprises, de ligne-frontière :
- A l'époque romaine, entre Nitiobriges (les condomois) et Lactoates (les lectourois)
- Lors de la guerre de 100 ans, pendant laquelle il marquait la limite Est de l'occupation anglaise.
- Plus largement, au Moyen-âge, la seigneurie de Blaziert dépendait du fief de Fimarcon, lui-même rattaché au vicomté de Lomagne ; la paroisse appartenait au Diocèse de Lectoure.
Terre de Ténarèze, où la vigne et les bois épars animent les paysages de grandes cultures, Blaziert annonce sa voisine Lomagne, qui près de la rivière Auchie, montre ses vergers et des grandes étendues cultivées.
Mémoires d'un territoire
La Ténarèze et la Lomagne possèdent un patrimoine architectural riche et diversifié, du fait de la durabilité du matériau calcaire des constructions. Blaziert est situé au coeur d'une zone où les sites d'intérêt sont nombreux et où la présence humaine a laissé des traces dès l'Antiquité, entre deux grandes cités romaines Condom et Lectoure. Haut lieu de la mémoire gasconne, le chemin de St Jacques de Compostelle qui passe au Nord de la commune a été classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.
Sur les 1050 ha du territoire communal, de nombreux édifices ont disparu, principalement deux chapelles :
- St Loup de Poumaret (au Sud-Ouest)
- St Germer de Maintenon (au Nord-Est)
Outre l'architecture paysanne des maisons de maître et des "bordes" (métairies) qui présentent une grande diversité, quelques sites méritent d'être signalés (propriétés privées) :
- le château seigneurial de Lauriac (XIVème siècle)
- le moulin de Pébéraut qui cessa de tourner en 1923
- le hameau de Capuran, reconstruit et transformé en gîtes ruraux et chambres d'hôtes.
De l'époque antique, il ne reste plus de vestiges, les archives signalent l'existence d'un camp gaulois à Cauboue et d'un temple à Bernes.
A Lauriac, une source sacrée dédiée à Apollon (près du château actuel), aurait permis d'alimenter un vaste camp romain (toponyme castera), que l'on peut imaginer entre les lieux dits Mothes, Gaïchies, Borde et Lauriac."




Gers


Cadran solaire analemmatique


Gers



Entre les deux fenêtres : la méridienne

Le dernier cadran solaire :


Je vous aide encore ?
"L'occidental (O)
Au début du XVe siècle apparut en Europe le style incliné comme l'axe de la terre. Peut-être les croisés ont-ils ramené d'orient cette notion fondamentale pour la gnomonique, la science des cadrans ? Avant, le style était horizontal, comme sur le scaphe.
Si un mur regarde parfaitement l'ouest, le style du cadran, lui, sera parfaitement parallèle. Ici, cette condition n'est pas remplie, le mur regarde un peu avant l'ouest aussi, le prolongement céleste du style pénètre dans l'école au niveau de la troisième petite fenêtre.
L'heure est indiquée par l'ombre rectiligne du style. Lorsque cette dernière se forme entre les lignes horaires, c'est à l'observateur d'imaginer les minutes, par dizaine de préférence.
Il est aussi possible de se situer dans les saisons par la position de l'ombre de l'intersection (en Y) du style avec son support le plus bas. La courbe du haut est la trajectoire de l'ombre de l'intersection au solstice d'hiver. Par la grande ligne droite, aux équinoxes passera la même ombre. Enfin, la courbe du bas est la trajectoire de cette ombre au solstice d'été.
"Allons, enfants, il est l'heure !"
"Anèm, mainats, quei l'ora"
 MMV"

Le cc est juste en-dessous, derrière la haie.

L'Occidental


Nous avons bien apprécié Blaziert, j'aurais juste bien aimé un peu de soleil pour expérimenter les cadrans solaires.
De village en village, nous avançons à petits pas, entre le peu de distance et l'absence de soleil, ce n'est pas comme cela que nous rechargerons la batterie de la cellule.

Ainsi, 7.3 km plus loin, nous arrivons à MARSOLAN.


La montée est rude pour atteindre cet ancien castelnau qui s'est développé entre le XIIème et le XIIIème siècle.
Nous nous garons sur un parking qui se trouve derrière ce que je crois être la salle des fêtes au sommet du village. Parking plat, gratuit et sans services.
Coordonnées GPS : N 43°56'36.8270''  -  E 0°32'25.3430''.




Nous commençons la visite par l'église Notre-Dame du Rosaire du XVIème siècle et son jardin classé aux magnifiques cèdres du Liban.



Dans le jardin, adossée au mur de l'église, une unique pierre tombale. Elle attire mon attention, il y est gravé : "Ci-git, Honorine Plantié décédée le 3 mars 1858 âgée de 24 ans. Priez pour elle". A un an près, à cent ans près, elle mourait alors que je naissais. 


Gers


Je vous aide, pour la partie historique du moins :
"HISTORIQUE
Petit orgue de transition vers le néo-classicisme.
1898 Construction par Louis DEBIERRE pour l'église de la Bruffière en Vendée.
1918 Construction du buffet par M. VALLET sculpteur à Nantes.
1980 Remaniement complet et agrandissement par l'Abbé GASPAROTTO.
2003-2005 Reconstitution de l'Orgue Debierre par Hervé CLENET.
Le buffet, très remarquable, a été conçu par M. Vallet pour s'harmoniser avec les stalles du chœur de l'église de la Bruffière. Les tuyaux de façade, factices (chanoines) sont dorés et polychromes. L'ensemble de la boiserie est richement sculptée. 
La console séparée du buffet est retournée. Elle aussi est très travaillée avec des panneaux ornementés. Elle comprend un clavier transpositeur de 54 notes et un pédalier de 30 notes.
Les tirants de registres sont placés en fronton au-dessus du clavier."
CLASSEMENT Orgue non classé" 


Peu d'infos sur l'église. Probablement édifiée au XVIème siècle, elle a des chapelles latérales peu profondes et peintes au pochoir. Elle a été manifestement remaniée et décorée au XIXème siècle. 




L'orgue occupe le fond du chœur.














Il n'est pas si courant de voir tant de lustres différents : 





La voûte est lambrissée et peinte d'un bleu grisé.


Aïe ! Il va falloir attendre un peu pour sortir de l'église. Un rideau d'eau obstrue le paysage.


L'église avec son imposant clocher-tour vue du belvédère :


La vue sur la campagne gersoise face à la belle table d'orientation :

Gers





Gers

Et comme elle est venue, la pluie a disparu laissant les pales rayons du soleil effleurer la pierre blonde des murs.

Gers

La position de la halle est inattendue, elle s'ouvre sur la rue principale.

Gers

Gers








Nous ne pouvons quitter Marsolan sans aller voir la fontaine romaine qui se trouve en bordure d'un champ qui jouxte le village.


Gers

La fontaine a été restaurée, le cadre est agréable.

Gers




Gers

Allez ! Une petite descente et direction SAINT-CLAR pour visiter non pas le village, ça nous l'avons déjà fait mais voir le Musée de l'Ecole publique.

Nous nous posons sur l'aire cc et prenons le temps de déjeuner, le musée n'ouvre que de 14 h à 18 h en cette saison.


Quelques photos sur le chemin du musée :




L'effet Guess !


Le monument aux morts a failli avoir tout récemment un très sérieux problème.



Et nous entrons dans la cour du musée...







...pour en repartir aussitôt. 😒


Guess n'est pas admis à l'intérieur, pas plus en laisse que dans le sac. Je suis plutôt mécontente, car j'avais eu un tout autre son de cloche sur le Net mais je dois le reconnaître aucun avis, pas plus d'autorisation que d'interdiction sur le site du musée. (Et après vérification, pas plus de précision sur le site du musée en ce 5 mars 2020)

Nous sommes repassés par l'Office du Tourisme pour informer la personne à l'accueil de notre déconvenue, je la remercie encore, de s'être si gentiment proposée de nous garder Guess.

Mais nous avions casé cette visite à l'heure près et nous nous étions trop attardés, pour le coup, il nous fallait impérativement reprendre la route. 

Pas de chance tout de même, l'an passé, nous étions passés le jour de fermeture, cette année, nous étions dans les clous mais manifestement avec un chien en trop...

Et c'est sur cette note mitigée que se termine cette balade hivernale, la dernière avant les fêtes de fin d'année.



Notre précédente balade à Saint-Clar en décembre 2017 -  cf. ICI



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1 commentaire:

  1. Bonjour Brigitte,

    Ma préférence va au village de Blaziert qui à l'air de vouloir s'investir. Une belle balade dans des villages encore inconnus et devant lesquels, je l'avoue, on ne s'arrêterait pas forcément. De jolis scraps comme toujours. Amitiés charentaises. marievague

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