Notre virée espagnole de juillet 2021
* Itinéraire de ce voyage - Carte active
Cette balade a été concoctée pour notre petit-fils Raphaël qui a 7 ans. Nous voulions lui faire découvrir le monde des volcans, quelques vestiges du passé, une autre forme d'architecture sans oublier les distractions...
Comme je vous ai déjà présenté beaucoup de lieux concernant cette balade, je n'ai mis que peu de photos sauf pour les nouvelles découvertes. Par contre, des liens vous renvoient pour chaque ville ou village à l'article initial du blog.
Besalu
Notre premier arrêt Besalu et son pont que pour ma part j'estime être le plus beau pont médiéval que j'ai eu l'occasion de voir, sans oublier le pont Valentré à Cahors.
"NORMES D'UTILISATION DE L'AIRE DES AUTOCARAVANES
- Zone d'utilisation exclusive pour les camping-cars.
- Le temps de stationnement maximum autorisé est de 48 heures.
- Il est permis de stationner mais pas de camper, ainsi que l'utilisation ou le déploiement des éléments et du mobilier du camp.
- Ne renversez pas de liquides en dehors des points de vidange désignés.
- Il est interdit de faire du feu sur les lieux.
- Il est interdit d'utiliser de l'eau pour nettoyer les véhicules.
- Respectez l'environnement et gardez la zone propre.
- Respecter le reste des voisins et des utilisateurs."
"Espace Muséal du Volcan Montsacopa
Cône volcanique exceptionnel et unique dans le Parc Naturel de la Zone volcanique de la Garrotxa en raison de son cratère centré.
Le volcan tire son nom de son cratère de 120 m de diamètre et 12 m de profondeur en forme de cuvette qui se trouve à son sommet et qui est le produit d'une séquence de deux phases éruptives, la première strombolienne, peu explosive, et la seconde phréatomagmatique, hautement explosive.
Ces séquences éruptives peuvent être observées dans la "gredera" une ancienne sablière restaurée qui se trouve à la base du volcan, derrière le cimetière."
La montée au cratère du volcan par les escaliers :
"SANT FELIU DE PALLEROLS
des remences...à la Lune !
Les archéologues ont découvert qu'il existait des populations humaines dans la vallée d'Hostoles dès le Paléolithique (600.000 - 10.000 av. J.-C.) En 1034, on mentionne pour la première fois la paroisse de Sant Feliu qui, entre le XIIIe et le XIVe siècle, deviendra le regroupement de population le plus important de la vallée.
A la fin du XVe siècle, le village fut l'un des principaux sites de la Guerre des Remences, menée par Francesc de Verntallat, qui fut le héros d'un des mouvements populaires les plus transcendants de l'Europe médiévale en faveur des droits et des libertés des paysans.
Aujourd'hui, Sant Feliu de Pallerols fait partie intégrante du parc naturel de la zone volcanique de la Garrotxa et offre au visiteur une vieille ville pittoresque entourée de forêts épaisses et de falaises spectaculaires garnies d'une riche végétation. Les itinéraires à pied et en VTT vous permettront de découvrir d'innombrables sources d'eau, des cratères volcaniques, les paysages de la Collsacabra, le sanctuaire de la Salut, des châteaux et des ermitages médiévaux, des puits, des gouffres, des grottes et des cavernes. Et si vous le souhaitez, vous pouvez aussi faire comme les habitants de Sant Feliu...et essayer de pêcher la Lune !
Bienvenue !"
Un bien joli programme mais nous nous contenterons de la visite du centre historique pour cette fois (points 1 à 14 du plan). 😊
Sculpture à l'emplacement de la maison de Francesc de Verntallat :
Can casas :
Emplacement des anciens remparts et fossés :
"L'EGLISE PAROISSIALE DE SANT FELIU DE PALLEROLS
Durant la Guerre civile, l'église paroissiale a subi de gros dommages et fut utilisée comme poudrière ; quelques grenades ou bombes à main ont même explosé à l'intérieur.
En 1039 il y a déjà des références à l'existence d'une paroisse à Sant Feliu de Pallerols. C'était certainement l'église romane, mais cette église est effondrée par les tremblements de terre de 1427 et 1428. Plus tard, progressivement, à partir du XVIe siècle, ils ont construit l'actuelle église de style gothique avec une seule nef et quatre chapelles de chaque côté, un presbytère surélevé, deux sacristies et la Capella Fonda (une chapelle séparée du corps principal). Plus tard, ils ont fait la façade et le clocher, où sont écrites les dates de construction : 1604. 1606 et 1614. L'église est bénie en 1632."
Dommage l'église est fermée mais l'on peut voir à l'angle du clocher les pierres datées posées lors des différentes phases de la construction.
"MAISONS DE LA SAGRERA
Les maisons de la Sagrera de Sant Feliu sont le commencement du premier noyau urbain de la vallée d'Hostoles.
Au XIe siècle, grâce aux assemblées de la Paix et la Trêve de Dieu promues par l'évêque Oliva, protection et immunité furent octroyées aux personnes habitant dans un périmètre de 30 pas autour de l'église, ce qui favorisa la formation d'un enclos ou espace "sacré" libre de violence. La première zone créée autour de la paroisse de Sant Feliu s'est agrandie à partir de 1310, ce qui favorise la création de la "cellera" ou quartier de la "vila nova" (ville nouvelle) et établit ce qui serait le centre principal de la ville durant des siècles. Il ne reste pratiquement rien de ces premières maisons dans la ville durant des siècles. Il ne reste pratiquement rien de ces premières maisons dans les rues adjacentes à l'église paroissiale, on peut observer la parcellisation médiévale, avec des maisons d'entre 4 et 4.50 mètres de large (façade) et environ 7 mètres de profondeur."
Nous avions déjà vu mentionné cet espace sacré, libre de violence lors de notre visite d'Argelaguer.
Maisons de la Sagrera :
Photos de la rivière près du moulin qui n'a rien d'exceptionnel vu de l'extérieur :
"LE FIRAL
Au début du XVe siècle, le Firal fut le principal site de réunion de La Universitat de la Vall. Plusieurs de ces réunions ont une grande importance historique à cause de leur relation avec la Guerre des Remences. Au début, le Firal était connu comme le Prat et Plaça Verd (Pré et Place Verte).
Ce qui est aujourd'ui une place trapézoïdale sur laquelle se dressent des arbres centenaires était, il y a des siècles, une esplanade hors des murailles du centre et contigu à la ferme Mas Soler (Casa Prat) où se retrouvaient les habitants de la vallée pour faire des échanges commerciaux. Depuis 1393 et grâce à un privilège concédé par le vicomte d'Hostoles, Guerau de Rocaberti, on y célèbre la fête de Santa Llucia (le 13 décembre).
Avec la place de l'Eglise, le Firal est le théâtre du bal des Cavallets, Gegants i Mulassa, que l'on célèbre pour la Pentecôte (fin mai/début juin) et aux fêtes patronales du 1er août. L'importance de ce bal est telle qu'en 2010 la Generalitat de Catalunya le déclara Fête Traditionnelle d'Intérêt National."
Le Firal :
La chapelle du Roser est, elle aussi fermée :
"L'EMBARCADERE
Un des endroits les plus pittoresques de la ville, tel que l'a exprimé le peintre Josep Valls Feliu dans un de ses tableaux.
Cette zone connue comme l'embarcadère est située derrière la maison appelée Can Manel, et anciennement est utilisé pour gagner de l'espace au ruisseau de l'Ombert.
Can Manel est rénovée et reconstruite à la fin du XIXe siècle, probablement avec l'arrivée des ingénieurs et des architectes des ponts ferroviaires des chemins de fer des étapes de Gérone-Sant Feliu de Pallerols-Olot, puisque la technique de construction est presque identique, en particulier aux arches, les colonnes et les voûtes."
L'embarcadère est un endroit qui prête à la rêverie, le lieu idéal dans le village pour faire une pause.
Le rectorat :
"CARRER DEL PUIG
C'était un tronçon du chemin qui traversait Sant Feliu et qui reliait les villes d'Olot et de Santa Coloma de Farners.
Il conserve encore aujourd'hui la forme de l'ancien chemin pavé de l'époque quand il était alors un Chemin Royal et c'est pour ça que l'on peut encore trouver quelques linteaux appartenant aux maisons des artisans de professions différentes (charretiers, forgerons...) qui y habitaient et qui offraient leurs services aux passants. Cependant, le Carrer del Puig n'a commencé à prendre forme qu'autour du XVIe siècle et il est rapidement devenu l'un des tracés les plus caractéristiques de la vieille ville de Sant Feliu de Pallerols. La plupart des bâtiments appartenaient aux prêtres de la ville et on y trouve même la cure du village. On y trouvait aussi les maisons des personnages célèbres de la ville telles que, par exemple, la maison du docteur en médecine Rafael Matheu (aujourd'hui connue comme Ca La Manela) et qui fut achetée en 1767, ou celle du célèbre compositeur Josep Saderra (1883-1970)."
La carrer del Puig est une petite rue aux maisons colorées :
"MAISONS DE SAINT SEBASTIEN
La rue tire son nom de la chapelle consacrée à Saint Sébastien (initialement dédiée aux saints Marcel et Roch), construite par les ouvriers de la localité à partir de 1516.
Le développement de la ville durant le XVIe siècle favorisa la construction d'un bourg de maisons sur les anciens terrains de la Fradera (répertoriés pour la première fois en 1342), situés sur la rive gauche du fleuve Brugent et reliés au centre ville par le chemin royal. Ce quartier a développé diverses activités commerciales et industrielles. Les forges sont très présentes, tels que le montrent les linteaux de certaines portes, comme la maison du maître forgeron Antoni Pou, Can Mau (1566), ou la maison du forgeron Joan Fàbrega, avec des représentations de marteaux, fers à cheval et enclumes."
La chapelle de Saint Sébastien :
"ANCIEN CHEMIN ROYAL
Les visites pastorales des officiers de l'évêque suivaient le chemin royal qui passe entre Gérone et Olot. Un des arrêts obligatoires était Sant Feliu, normalement dans la maison Mas de la Torre.
Les chemins royaux étaient les anciens chemins publics les plus transités et reliaient différentes villes, villages et quartiers. Ce chemin royal provenait de Gérone, traversait la ville de Sant Feliu de Pallerols et arrivait jusqu'au sanctuaire de la Salut. Une fois là-bas, il descendait jusqu'à la Devesa et, après être passé par quelques fermes, il reliait le village de Cantonigros. Le chemin continuait par Santa Maria de Corco (L'Esquirol) et Roda de Ter jusqu'à Vic. Un autre chemin franchissait le Coll d'en Bas jusqu'à Sant Esteve d'en Bas, en direction d'Olot."
" Cette aire est un service public que la ville de Caldes de Malavella offre aux touristes qui nous visitent en utilisant comme transport et hébergement un camping-car. Soyez les bienvenus.
Dans cette aire de camping-car, vous pouvez garer jusqu'à 72 heures. On peut utiliser sans restriction les propres pièces habitables du véhicule et si l'occasion se présente, les cales à niveau et de barres stabilisatrices.
Le service de l'eau est gratuit. Et puis, le service d'électricité fonctionne gratuitement selon les horaires de l'éclairage des rues.
Il est interdit de camper dans ce parc, c'est-à-dire, qu'il est interdit l'utilisation et le déploiement d'éléments qui dépassent le périmètre du véhicule, par exemple, les auvents. On ne peut pas cuisiner en dehors ou afficher des tables et des chaises dans la rue."
Trop d'abus de la part de certains ?
Je suis un peu étonnée, mais il est vrai que lors de notre dernier passage certains camping-caristes avaient pris leurs aises et semblaient pourtant prendre l'aire pour un camping.
Bas droit de la photo :
"Caldes de Malavella, ville thermale
La ville de Caldes de Malavella a consolidé son symbole d'identité le long des siècles autour de l'eau thermale. Placée au milieu de la dépression de la Selva, une ancienne fosse tectonique provoquée par de grandes failles et par l'activité volcanique, Caldes a toujours joui des jaillissements d'eaux thermales, qui atteignent les 60 degrés de température.
Une bonne partie de son patrimoine culturel est étroitement lié à l'exploitation de cette ressource naturelle. Les Romains, connaisseurs des propriétés minéro-médicinales de l'eau thermale, s'installèrent sur les lieux, qu'ils nommèrent "Aquae Callidae". Les sources situées au puy de Sant Grau en sont le meilleur témoignage.
A ce même endroit, il est né au Moyen Age le noyau d'un peuplement entre l'enceinte et le château. De notables restes architectoniques témoignent de cette période, tels Cals Ferrer de la Plaça, le numéro 1 de la Plaça dels Polls, certains morceaux de la muraille avec des tours de défense de l'ancien château et Can Trelles. Même si à l'origine l'église romane de Sant Esteve de Caldes se trouvait en dehors de l'enceinte, elle appartient aussi à cette période. De même, les restes du château de Malavella à Sant Maurici et celles de Sant Esteve de Caulers.
Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, la ville ne connut pas de croissance significative : elle se tint dans l'espace de l'enceinte, avec ses ruelles et ses bâtisses, souvent liées à l'activité rurale et artisanale. Néanmoins, l'activité agricole connut alors sa plus grande expansion, témoin, la construction et la consolidtion de nombre de mas, au large du territoire.
Le phénomène de thermalisme reprit durant le XIXe siècle, après de longues années où l'eau de Caldes n'avait eu que peu de signification commerciale. Cette nouvelle étape vu l'établissement des balnéaires, comme celui du Vichy Catalan, celui de Soler, ou encore celui de Prats, ainsi que les installations pour la mise en bouteille qui permirent l'exportation de produit le plus emblématique de la ville. De bonne heure, beaucoup de visiteurs qui y séjournaient pour des cures sporadiques commencèrent à se faire bâtir des maisons et des villas d'été, chose qui permit un nouveau essor urbanistique par-delà la ville médiévale et moderne. Les villas modern style et "noucentistes" présentes en beaucoup d'endroits de Caldes de Malavella, comme celles de la Rambla Recolons i rufi, de l'avenue du Dr. Furest, la rue Pla i Deniel, et autour de l'église paroissiale sont un excellent témoignagne de l'héritage que tous ces estivants y ont laissé."
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