dimanche 27 mars 2022

Costa Brava : De Besalu à Empuriabrava (juillet 2021)


 Notre virée espagnole de juillet 2021



* Itinéraire de ce voyage - Carte active 


Cette balade a été concoctée pour notre petit-fils Raphaël qui a 7 ans. Nous voulions lui faire découvrir le monde des volcans, quelques vestiges du passé, une autre forme d'architecture sans oublier les distractions...


Comme je vous ai déjà présenté beaucoup de lieux concernant cette balade, je n'ai mis que peu de photos sauf pour les nouvelles découvertes. Par contre, des liens vous renvoient pour chaque ville ou village à l'article initial du blog.


Besalu


Notre premier arrêt Besalu et son pont que pour ma part j'estime être le plus beau pont médiéval que j'ai eu l'occasion de voir, sans oublier le pont Valentré à Cahors.


Nous l'avions zappé lors de nos précédents passages, le musée est en accès libre et gratuit. Nous y découvrons essentiellement le monde rural à travers la production fromagère, charcutière...
La visite se termine par la boutique où l'on peut acheter les produits du terroir.


Autres articles du blog sur Besalu cf. Besalu (mai 2016) ou Besalu (février 2020)

Castellfollit della Roca

Incontournable pour ses maisons construites en bord de falaise.





Précédent article du blog sur Castellfollit della Rocca : Castellfollit della Rocca (février 2020)


Sant Joan les Fonts

Nous ne pouvions zapper Sant Joan les Fonts non seulement pour sa jolie cascade mais aussi pour ses impressionnantes coulées de lave. Un peu déçus, nous n'avons pu montrer les vestiges du village ibère noyé sous les hautes herbes. Conséquence de la pandémie ? Nous avons été surpris de trouver l'endroit envahi d'herbes folles.
Par contre, nous avons pu cette fois faire la balade interdite l'hiver passé et découvrir les coulées de lave en hauteur.

Nous avons aussi étrenné l'aire camping-cars (cc).
Proche du centre du village, elle est gratuite ainsi que les services.
Coordonnées de l'aire : N 42°12'40.979''  -  E 2°30'21.474''


Retranscription du panneau :

"NORMES D'UTILISATION DE L'AIRE DES AUTOCARAVANES

  1. Zone d'utilisation exclusive pour les camping-cars. 
  2.  Le temps de stationnement maximum autorisé est de 48 heures.
  3. Il est permis de stationner mais pas de camper, ainsi que l'utilisation ou le déploiement des éléments et du mobilier du camp. 
  4.  Ne renversez pas de liquides en dehors des points de vidange désignés.
  5. Il est interdit de faire du feu sur les lieux. 
  6.  Il est interdit d'utiliser de l'eau pour nettoyer les véhicules.
  7. Respectez l'environnement et gardez la zone propre. 
  8.  Respecter le reste des voisins et des utilisateurs."
  9.  



Nous y avons passé 24 heures et la nuit a été calme.

Courte pause "diamond painting" ou "peinture diamant" pour Raphaël qui découvre une nouvelle activité en attendant qu'il fasse un peu moins chaud pour attaquer la balade.



Nous avons compris pourquoi l'accès à  la Falaise de Fontfreda était interdit l'hiver passé. Le chemin pour y accéder est de prime abord pentu et étroit et doit être bien glissant par temps humide. Il longe ensuite la rivière qu'il faut traverser à deux reprises et dont le niveau doit être bien plus haut à certains moments de l'année.

Quelques photos de cette balade :










Le moment où je me rends particulièrement compte que je n'ai plus des jambes de 20 ans...




On ne peut se plaindre du manque d'indications :


De loin, je croyais que c'était un très gros papillon, mais non, juste un beau champignon à l'aspect du velours.


Nous avons bien marché sur un chemin pas toujours très praticable mais la balade s'est révélée rafraîchissante car nous avons longé presque tout le temps la rivière. En remontant de la combe, nous avons découvert au loin le village au grand dam de Raphaël pressé de rentrer au cc.




Précédent article du blog sur Sant Joan les Fonts, cf. Sant Joan les Fonts (février 2020)


Olot

La traversée du centre-ville permet de montrer quelques maisons de style moderniste à Raphaël même si ce qu'il attend avec impatience est de découvrir le volcan Montsacopa.










Pour faciliter la lecture, je ferai une retranscription de certains textes : 

"Espace Muséal du Volcan Montsacopa

 

Cône volcanique exceptionnel et unique dans le Parc Naturel de la Zone volcanique de la Garrotxa en raison de son cratère centré.

Le volcan tire son nom de son cratère de 120 m de diamètre et 12 m de profondeur en forme de cuvette qui se trouve à son sommet et qui est le produit d'une séquence de deux phases éruptives, la première strombolienne, peu explosive, et la seconde phréatomagmatique, hautement explosive.

Ces séquences éruptives peuvent être observées dans la "gredera" une ancienne sablière restaurée qui se trouve à la base du volcan, derrière le cimetière."


La montée au cratère du volcan par les escaliers : 


Ah ah ah ! Si fier d'être au centre du cratère, il y prend ses pieds en photo !









Précédent article du blog sur Olot, cf. Olot (février 2020)



Sant Feliu de Pallerols

Nous avons un peu galéré pour rejoindre le parking repéré sur le net.
Méfiante, j'ai préféré demander à des villageois avant de nous engager dans les ruelles étroites du village. Bien m'en a pris, M. GPS, malgré le fait qu'on lui ait indiqué le gabarit du véhicule, nous envoyait une fois de plus dans les difficultés inutiles alors que la route d'accès au parking est très accessible.

Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking


Le parking est gratuit, sans services. Il se trouve en haut du village.
Coordonnées GPS :  N 42°4'27.4910''  -  E  2°30'20.8430''


Tout comme Raphaël, nous découvrons le village à la nuit tombée.




Après une nuit calme où nous étions seuls sur le parking, il est temps de découvrir le centre historique du village.
Mais auparavant nous faisons quelques courses à la supérette.


Même s'il existe quelques imperfections, nous apprécions vraiment l'effort de la municipalité de proposer une version française du texte sur chaque panneau, ce qui est assez fréquent en Espagne à ce qu'il semble.


"SANT FELIU DE PALLEROLS


des remences...à la Lune !

Les archéologues ont découvert qu'il existait des populations humaines dans la vallée d'Hostoles dès le Paléolithique (600.000 - 10.000 av. J.-C.) En 1034, on mentionne pour la première fois la paroisse de Sant Feliu qui, entre le XIIIe et le XIVe siècle, deviendra le regroupement de population le plus important de la vallée.

A la fin du XVe siècle, le village fut l'un des principaux sites de la Guerre des Remences, menée par Francesc de Verntallat, qui fut le héros d'un des mouvements populaires les plus transcendants de l'Europe médiévale en faveur des droits et des libertés des paysans.

Aujourd'hui, Sant Feliu de Pallerols fait partie intégrante du parc naturel de la zone volcanique de la Garrotxa et offre au visiteur une vieille ville pittoresque entourée de forêts épaisses et de falaises spectaculaires garnies d'une riche végétation. Les itinéraires à pied et en VTT vous permettront de découvrir d'innombrables sources d'eau, des cratères volcaniques, les paysages de la Collsacabra, le sanctuaire de la Salut, des châteaux et des ermitages médiévaux, des puits, des gouffres, des grottes et des cavernes. Et si vous le souhaitez, vous pouvez aussi faire comme les habitants de Sant Feliu...et essayer de pêcher la Lune !

Bienvenue !"


Un bien joli programme mais nous nous contenterons de la visite du centre historique pour cette fois (points 1 à 14 du plan).  😊



Nous délaisserons les autres points du plan à découvrir aux alentours du village :
15. Sant Miquel de Pineda
16. Castell de Colltort
17. Sant Iscle de Colltort
18. Castell i església de Puigalder
19. Castell d'Hostoles
20. La Salut

Tiens, de la compagnie même si nous n'avons pas vu les occupants.


C'est parti pour la visite !


Sculpture à l'emplacement de la maison de Francesc de Verntallat :  





Can casas : 


Emplacement des anciens remparts et fossés :  



"L'EGLISE PAROISSIALE DE SANT FELIU DE PALLEROLS

Durant la Guerre civile, l'église paroissiale a subi de gros dommages et fut utilisée comme poudrière ; quelques grenades ou bombes à main ont même explosé à l'intérieur.


En 1039 il y a déjà des références à l'existence d'une paroisse à Sant Feliu de Pallerols. C'était certainement l'église romane, mais cette église est effondrée par les tremblements de terre de 1427 et 1428. Plus tard, progressivement, à partir du XVIe siècle, ils ont construit l'actuelle église de style gothique avec une seule nef et quatre chapelles de chaque côté, un presbytère surélevé, deux sacristies et la Capella Fonda (une chapelle séparée du corps principal). Plus tard, ils ont fait la façade et le clocher, où sont écrites les dates de construction : 1604. 1606 et 1614. L'église est bénie en 1632." 


Dommage l'église est fermée mais l'on peut voir à l'angle du clocher les pierres datées posées lors des différentes phases de la construction. 



La place devant l'église :



"MAISONS DE LA SAGRERA

Les maisons de la Sagrera de Sant Feliu sont le commencement du premier noyau urbain de la vallée d'Hostoles.

Au XIe siècle, grâce aux assemblées de la Paix et la Trêve de Dieu promues par l'évêque Oliva, protection et immunité furent octroyées aux personnes habitant dans un périmètre de 30 pas autour de l'église, ce qui favorisa la formation d'un enclos ou espace "sacré" libre de violence. La première zone créée autour de la paroisse de Sant Feliu s'est agrandie à partir de 1310, ce qui favorise la création de la "cellera" ou quartier de la "vila nova" (ville nouvelle) et établit ce qui serait le centre principal de la ville durant des siècles. Il ne reste pratiquement rien de ces premières maisons dans la ville durant des siècles. Il ne reste pratiquement rien de ces premières maisons dans les rues adjacentes à l'église paroissiale, on peut observer la parcellisation médiévale, avec des maisons d'entre 4 et 4.50 mètres de large (façade) et environ 7 mètres de profondeur."


Nous avions déjà vu mentionné cet espace sacré, libre de violence lors de notre visite d'Argelaguer.


Maisons de la Sagrera :  




Un bel encadrement de porte en plein cintre : 




Photos de la rivière près du moulin qui n'a rien d'exceptionnel vu de l'extérieur : 



Un panneau que je ne pense pas avoir déjà vu et que j'ai trouvé amusant. Il serait d'ailleurs assez intéressant de recenser ces panneaux concernant nos animaux, car tout comme ceux concernant les enfants aux abords des écoles, ils peuvent être très différents d'un endroit à l'autre.



"LE FIRAL

Au début du XVe siècle, le Firal fut le principal site de réunion de La Universitat de la Vall. Plusieurs de ces réunions ont une grande importance historique à cause de leur relation avec la Guerre des Remences. Au début, le Firal était connu comme le Prat et Plaça Verd (Pré et Place Verte).

Ce qui est aujourd'ui une place trapézoïdale sur laquelle se dressent des arbres centenaires était, il y a des siècles, une esplanade hors des murailles du centre et contigu à la ferme Mas Soler (Casa Prat) où se retrouvaient les habitants de la vallée pour faire des échanges commerciaux. Depuis 1393 et grâce à un privilège concédé par le vicomte d'Hostoles, Guerau de Rocaberti, on y célèbre la fête de Santa Llucia (le 13 décembre).

Avec la place de l'Eglise, le Firal est le théâtre du bal des Cavallets, Gegants i Mulassa, que l'on célèbre pour la Pentecôte (fin mai/début juin) et aux fêtes patronales du 1er août. L'importance de ce bal est telle qu'en 2010 la Generalitat de Catalunya le déclara Fête Traditionnelle d'Intérêt National."


Le Firal :  



Je suppose qu'il s'agit plutôt de la chapelle du Rosaire.

La chapelle du Roser est, elle aussi fermée : 




"L'EMBARCADERE

Un des endroits les plus pittoresques de la ville, tel que l'a exprimé le peintre Josep Valls Feliu dans un de ses tableaux.

Cette zone connue comme l'embarcadère est située derrière la maison appelée Can Manel, et anciennement est utilisé pour gagner de l'espace au ruisseau de l'Ombert.

 Can Manel est rénovée et reconstruite à la fin du XIXe siècle, probablement avec l'arrivée des ingénieurs et des architectes des ponts ferroviaires des chemins de fer des étapes de Gérone-Sant Feliu de Pallerols-Olot, puisque la technique de construction est presque identique, en particulier aux arches, les colonnes et les voûtes."


L'embarcadère est un endroit qui prête à la rêverie, le lieu idéal dans le village pour faire une pause. 




Même Guess a apprécié ce joli coin tranquille au sein du village.



Le rectorat : 



"CARRER DEL PUIG

C'était un tronçon du chemin qui traversait Sant Feliu et qui reliait les villes d'Olot et de Santa Coloma de Farners.

Il conserve encore aujourd'hui la forme de l'ancien chemin pavé de l'époque quand il était alors un Chemin Royal et c'est pour ça que l'on peut encore trouver quelques linteaux appartenant aux maisons des artisans de professions différentes (charretiers, forgerons...) qui y habitaient et qui offraient leurs services aux passants. Cependant, le Carrer del Puig n'a commencé à prendre forme qu'autour du XVIe siècle et il est rapidement devenu l'un des tracés les plus caractéristiques de la vieille ville de Sant Feliu de Pallerols. La plupart des bâtiments appartenaient aux prêtres de la ville et on y trouve même la cure du village. On y trouvait aussi les maisons des personnages célèbres de la ville telles que, par exemple, la maison du docteur en médecine Rafael Matheu (aujourd'hui connue comme Ca La Manela) et qui fut achetée en 1767, ou celle du célèbre compositeur Josep Saderra (1883-1970)."


La carrer del Puig est une petite rue aux maisons colorées : 


Moment empli de poésie.
Assis sur le parapet, au-dessus du cours d'eau, un garçon tient la lune entre ses mains.




Je n'ai pas tout compris mais en espérant ne pas faire de contresens, il me semble que le texte dit plus ou moins ceci : Il est question de la pêche de la lune. Une nuit de pleine lune, un habitant de Sant Feliu était assis au bord de la rivière Brugent quand il vit le reflet de la lune dans l'eau. La beauté de l'astre était telle, ce dernier brillait tellement qu'il décida de le pêcher, mais il ne put l'atteindre. Son geste a été vu et il a subi des moqueries. Depuis lors, les habitants de Sant Feliu de Pallerols sont appelés les "Pescallunes" ou "pêcheurs de lune" autrement dit des gens emplis d'illusions, des rêveurs aux projets vains.

Dans cette autre partie du village, la rue se fait plus large et longe la rivière Brugent.



"MAISONS DE SAINT SEBASTIEN

La rue tire son nom de la chapelle consacrée à Saint Sébastien (initialement dédiée aux saints Marcel et Roch), construite par les ouvriers de la localité à  partir de 1516.

Le développement de la ville durant le XVIe siècle favorisa la construction d'un bourg de maisons sur les anciens terrains de la Fradera (répertoriés pour la première fois en 1342), situés sur la rive gauche du fleuve Brugent et reliés au centre ville par le chemin royal. Ce quartier a développé diverses activités commerciales et industrielles. Les forges sont très présentes, tels que le montrent les linteaux de certaines portes, comme la maison du maître forgeron Antoni Pou, Can Mau (1566), ou la maison du forgeron Joan Fàbrega, avec des représentations de marteaux, fers à cheval et enclumes." 

 







La chapelle de Saint Sébastien : 


Au bord du Brugent, on peut voir le lavoir en contrebas de la route.




"ANCIEN CHEMIN ROYAL

Les visites pastorales des officiers de l'évêque suivaient le chemin royal qui passe entre Gérone et Olot. Un des arrêts obligatoires était Sant Feliu, normalement dans la maison Mas de la Torre.

Les chemins royaux étaient les anciens chemins publics les plus transités et reliaient différentes villes, villages et quartiers. Ce chemin royal provenait de Gérone, traversait la ville de Sant Feliu de Pallerols et arrivait jusqu'au sanctuaire de la Salut. Une fois là-bas, il descendait jusqu'à la Devesa et, après être passé par quelques fermes, il reliait le village de Cantonigros. Le chemin continuait par Santa Maria de Corco (L'Esquirol) et Roda de Ter jusqu'à Vic. Un autre chemin franchissait le Coll d'en Bas jusqu'à Sant Esteve d'en Bas, en direction d'Olot." 

 


Des panneaux indicatifs se trouvent au niveau de notre parking, autant d'invitations pour d'éventuelles balades.



Heureusement que nous avons déjà visité le village, car le temps a changé brusquement et nous essuyons une belle averse.




Santa Coloma de Farners

Nous avons déjà visité Santa Coloma de Farners et supposant que cette visite ne suscitera que peu d'intérêt pour Raphaël, nous faisons l'impasse sur celle-ci et préférons gagner le parc Sant Salvador et faire une des randos proposées sur le panneau à l'entrée du parc.

Nous décidons de faire un mix entre la boucle jaune et celle orangée, ce qui conviendra parfaitement aux petites jambes de Raphaël. 
Quelques photos de cette balade :
 

D'emblée, ça grimpe plutôt sec et nous avons très vite une sensation de déjà vu, nous aurions presque l'impression de nous trouver dans le Sidobre un joli coin de France dans le département du Tarn.










Cette balade nous permet de côtoyer quelques chênes lièges et nous donne ainsi l'occasion d'apprendre à notre petit-fils d'où viennent les bouchons de nos bouteilles bien qu'à présent beaucoup soient en plastique. Il trouve même un petit bout d'écorce au sol et poursuit la montée tout fier, plus riche d'un nouveau trésor.

Que de choses à raconter à ses parents au retour !


Parvenus au sommet, nous avons une superbe vue sur la ville et sur la plaine...


... il n'y a plus qu'à redescendre à présent !



Au bas de cette descente, se dressent les vestiges d'une petite chapelle.


Je vais tenter une traduction, n'hésitez pas à me corriger en cas d'erreurs :
Chapelle de Saint Père Petit du XVIIIe siècle
Modèle d'architecture religieuse populaire.
Petite chapelle dédiée à Saint Pierre, construite en 1732 face à la plaine et en faveur du saint qui protégeait les récoltes, à un moment de grandes difficultés dans le monde agricole. Elle a été détruite pendant l'invasion française.


De la chapelle, les 1.6 km restants à parcourir pour gagner le parc se font en grande partie sur terrain plat.


Précédent article du blog sur Santa Coloma de Farners, cf. Santa Coloma de Farners (février 2020)


Caldes de Mallavella

Nous y arrivons à la tombée de la nuit mais peu importe, nous  voulons montrer seulement deux choses à Raphaël : les vestiges des thermes romains et la fontaine où l'eau sort à 56°C. 
Cette fois, nous avons un peu plus de chance, il reste deux places sur l'aire cc.
J'ai l'occasion du coup de lire le panneau.



Haut gauche de la photo ci-dessus : 

" Cette aire est un service public que la ville de Caldes de Malavella offre aux touristes qui nous visitent en utilisant comme transport et hébergement un camping-car. Soyez les bienvenus.

Dans cette aire de camping-car, vous pouvez garer jusqu'à 72 heures. On peut utiliser sans restriction les propres pièces habitables du véhicule et si l'occasion se présente, les cales à niveau et de barres stabilisatrices.

Le service de l'eau est gratuit. Et puis, le service d'électricité fonctionne gratuitement selon les horaires de l'éclairage des rues.

Il est interdit de camper dans ce parc, c'est-à-dire, qu'il est interdit l'utilisation et  le déploiement d'éléments qui dépassent le périmètre du véhicule, par exemple, les auvents. On ne peut pas cuisiner en dehors ou afficher des tables et des chaises dans la rue."


Trop  d'abus de la part de certains ?

Je suis un peu étonnée, mais il est vrai que lors de notre dernier passage certains camping-caristes avaient pris leurs aises et semblaient pourtant prendre l'aire pour un camping.


Bas droit de la photo :

"Caldes de Malavella, ville thermale

La ville de Caldes de Malavella a consolidé son symbole d'identité le long des siècles autour de l'eau thermale. Placée au milieu de la dépression de la Selva, une ancienne fosse tectonique provoquée par de grandes failles et par l'activité volcanique, Caldes a toujours joui des jaillissements d'eaux thermales, qui atteignent les 60 degrés de température.

Une bonne partie de son patrimoine culturel est étroitement lié à l'exploitation de cette ressource naturelle. Les Romains, connaisseurs des propriétés minéro-médicinales de l'eau thermale, s'installèrent sur les lieux, qu'ils nommèrent "Aquae Callidae". Les sources situées au puy de Sant Grau en sont le meilleur témoignage. 

A ce même endroit, il est né au Moyen Age le noyau d'un peuplement entre l'enceinte et le château. De notables restes architectoniques témoignent de cette période, tels Cals Ferrer de la Plaça, le numéro 1 de la Plaça dels Polls, certains morceaux de la muraille avec des tours de défense de l'ancien château et Can Trelles. Même si à l'origine l'église romane de Sant Esteve de Caldes se trouvait en dehors de l'enceinte, elle appartient aussi à cette période. De même, les restes du château de Malavella à Sant Maurici et celles de Sant Esteve de Caulers.

Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, la ville ne connut pas de croissance significative : elle se tint dans l'espace de l'enceinte, avec ses ruelles et ses bâtisses, souvent liées à l'activité rurale et artisanale. Néanmoins, l'activité agricole connut alors sa plus grande expansion, témoin, la construction et la consolidtion de nombre de mas, au large du territoire.

Le phénomène de thermalisme reprit durant le XIXe siècle, après de longues années où l'eau de Caldes n'avait eu que peu de signification commerciale. Cette nouvelle étape vu l'établissement des balnéaires, comme celui du Vichy Catalan, celui de Soler, ou encore celui de Prats, ainsi que les installations pour la mise en bouteille qui permirent l'exportation de produit le plus emblématique de la ville. De bonne heure, beaucoup de visiteurs qui y séjournaient pour des cures sporadiques commencèrent à se faire bâtir des maisons et des villas d'été, chose qui permit un nouveau essor urbanistique par-delà la ville médiévale et moderne. Les villas modern style et "noucentistes" présentes en beaucoup d'endroits de Caldes de Malavella, comme celles de la Rambla Recolons i rufi, de l'avenue du Dr. Furest, la rue Pla i Deniel, et autour de l'église paroissiale sont un excellent témoignagne de l'héritage que tous ces estivants y ont laissé."

 




Bien qu'au bord d'une rue passante, nous avons bien dormi et la nuit a été calme ce qui nous a plutôt étonnés.

Précédent article du blog sur Caldes de Malavell, cf. Caldes de Malavella (février 2020)



Platja d'Aro

En ce qui concerne Platja d'Aro, nous pensions y rester juste une nuit ou deux mais finalement notre petit-fils était si intéressé par les activités proposées que nous avons doublé le séjour et fait l'impasse sur les visites prévues.

Suite de la balade sur deux pages du blog, cf. Platja d'Aro et Parc des Estanys à Platja d'Aro

Empuriabrava

Et pour finir, nous passons une nuit à Empuriabrava pour une balade dans la marina avant de regagner la frontière et la France.
Nous pensions que notre petit-fils serait intéressé par les canaux, les ilots, bref qu'il succomberait au charme de la marina et bien non, une seule chose a retenu son attention...les perruches au sommet des palmiers.
Vous imaginez, des perruches en totale liberté !
Il faut dire qu'elles sont loin d'être discrètes !


Précédent article du blog sur Empuriabrava, cf. Empuriabrava (mai 2016) 

Et voilà une jolie balade d'une dizaine de jours où Raphaël s'est autant instruit que diverti.




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