La Capitale gasconne, AUCH
L'intégralité de notre parcours (liens actifs) :
Lombez ¤ Castelnau-Savès ¤ Laymont ¤ Garravet ¤ Simorre ¤ Saramon (1ère partie) ⇒ Boulaur ¤ Castelnau-Barbarens (2ème partie) ⇒ Auterive ¤ Pavie ¤ Pessan (3ème partie) ⇒ Auch (4ème partie) ⇒ Auch (5ème partie) ⇒ Castin ¤ Duran ¤ Lupiac ¤ Aignan (6ème partie) ⇒ Bétous : La palmeraie du Sarthou (7ème partie) ⇒ La Romieu : Les jardins de Coursiana (8ème partie) ⇒ La Romieu (9ème partie) ⇒ Jegun (10ème partie) ⇒ Lavardens (11ème partie) ⇒ Preignan ¤ Montaut-les-Créneaux ¤ Crastes ¤ Augnax ¤ Nougaroulet ¤ Leboulin ¤ Lahitte (12ème partie)
Une fois n'est pas coutume, nous allons respirer l'air citadin et posons nos roues dans une grande ville.
Quel effort !
Mais la visite d'Auch nous titillait depuis un bon bout de temps.
Quel effort !
Mais la visite d'Auch nous titillait depuis un bon bout de temps.
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de l'aire cc et du chemin piétonnier pour rejoindre le centre historique. |
L'ancien camping municipal a été transformé en aire cc, ouverte toute l'année, possibilité d'arrivée et de départ à toute heure (code). L'aire se trouve rue du Général de Gaulle sur l'île Saint-Martin, près du Gers et à 1.7 km du centre historique.
Il est possible de prendre un ticket pour 24/48 ou 72 heures (8.75 €/16.50 € ou 23.25 €), quitte à prolonger le séjour via le code personnel fourni au moment du paiement (uniquement par CB). Le prix comprend le stationnement, l'eau et la vidange. Les places, délimitées par des haies, permettent d'ouvrir le store mais pas plus.
Coordonnées GPS : N 43°38'9.7010'' - E 0°35'17.9389''
Coordonnées GPS : N 43°38'9.7010'' - E 0°35'17.9389''
Le temps de nous poser, de dîner, il fait déjà nuit mais un peu moins chaud, les moustiques certainement repus ont rendu leur tablier et la température nocturne se prête mieux à la marche. Nous testons le chemin piétonnier qui mène au centre historique. Il longe le Gers et est relativement bien éclairé.
C'est juste un avant-goût de ce que nous découvrirons mieux demain.
Un premier contact certes prometteur mais la nuit porte conseil et nos jambes ont surtout un besoin impératif d'horizontalité.
La nuit a été plutôt calme, le soleil au lever du jour est hésitant mais ce n'est pas plus mal, il fera peut-être un peu moins chaud.
Ce matin, c'est chemin piétonnier, ou pour être plus précise la promenade Claude-Desbons mais en trottinette...
...et 1.7 km plus loin, 7 minutes plus tard, nous sommes devant "l'Abri impossible", le pendant de "l'Observatoire du temps". Cette structure massive et sombre installée à l'extrémité de la passerelle Saint-Pierre interpelle.
Jaume Plensa, artiste catalan a créé cette sculpture en 1992 pour honorer la mémoire des 5 victimes du 8 juillet 1977 lorsque la ville basse s'est trouvée sous les eaux tumultueuses du Gers en crue.
Elle représente le refuge inaccessible et notre impuissance face aux eaux en furie.
L'Abri impossible |
La passerelle Saint-Pierre traversée, nous nous trouvons au pied de l'escalier monumental qui relie la ville haute à la ville basse. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il en impose avec ses 35 mètres de dénivelé et sa double volée de marches aux niveaux supérieurs (374 marches au total).
Terminé en 1863, plusieurs restaurations ont été nécessaires suite à l'emploi lors de sa construction d'une pierre gélive, trop fragile. La dernière restauration s'est achevée en 2017.
Courage ! Il faut y aller...
Le plus célèbre des gascons nous accueille au premier palier. C'est l'occasion de reprendre notre souffle tout en saluant Charles de Batz de Castelmore, notre d'Artagnan national qui au XVIIème siècle s'est illustré comme capitaine des mousquetaires du roi Louis XIV.
Derrière notre célèbre mousquetaire se dresse la Tour d'Armagnac.
Statue en bronze de d'Artagnan, oeuvre de Firmin Michelet en 1931 |
Le palier intermédiaire offre une pause bienvenue au bord des deux bassins entourés de fauteuils et une jolie vue de la vallée du Gers.
Encore un effort et nous sommes à "l'Observatoire du temps".
C'est plutôt inattendu de fouler l'évocation biblique du Déluge en lettres de bronze !
Jaume Plensa a réalisé cette sculpture en 1992 pour rappeler l'inondation meurtrière du 8 juillet 1977.
Impressionnant ! Mais gare aux talons aiguille ! 😄
Ouf ! Elles laissent quelques traces toutes ces marches...les mollets s'en ressentent ! L'escalier débouche sur la place Salinis où se trouve la Tour d'Armagnac et qui dit Tour d'Armagnac dit Trésor de la cathédrale Sainte-Marie. Une entrée à 5 euros par personne et nous y sommes, Guess est même de la visite. 😉
C'est plus facile retranscrit :
"La Tour d'Armagnac
Au sud de l'ensemble des bâtiments occupés par les chanoines, la tour dite d'Armagnac comporte quatre niveaux et sept cachots superposés, dont deux se visitent aujourd'hui. Au sud de la cathédrale, le palais de l'officialité du XIVe siècle, avec ses prisons liées à son tribunal, sa salle d'archives et sa salle des gardes, subsiste toujours en grande partie sous forme de deux bâtiments aux façades de pierre, adossés l'un contre l'autre, aux ouvertures percées d'après les dessins de Viollet-le-Duc de 1872 à 1879. Il abrite maintenant le trésor. Malgré de nombreuses transformations, le rez-de-chaussée de ce tribunal (première salle du trésor) comporte une salle trapézoïdale aux murs énormes, terminée par deux cachots et munie d'une fenêtre unique donnant vers l'est. On y voit une cheminée portant les armes de Clément V, pape de 1305 à 1314, d'origine gasconne. En suivant, le second groupe de salles comprenait trois étages. Seul le rez-de-chaussée (seconde salle du trésor) aux fenêtres largement percées pour y installer des pièces à vivre subsiste, daté des années 1380-90, le reste ayant du être rasé entre 1872 et 1979. Ses murs s'accolent à ceux de la crypte de la cathédrale naissante.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la tour d'Armagnac n'a jamais appartenu aux comtes d'Armagnac. Ce bâtiment construit au 14e siècle était un tribunal dirigé par l'archevêque. Il se composait d'une salle d'archives, d'une salle des gardes et de 7 cachots positionnés les uns au-dessus des autres dans la tour."
Je continue :
"Le trésor de la cathédrale Sainte-Marie d'Auch
La restauration des trésors de cathédrales est une priorité pour l'Etat (Ministère de la Culture et de la Communication). Celui d'Auch a été restructuré par la DRAC Midi-Pyrénées, dans des salles jusque-là fermées au public, restaurées par l'architecte en chef des monuments historiques Stéphane Thouin et par l'architecte muséographe Didier Blin pour la muséographie. Il est aujourd'hui installé dans les salles basses de l'ancien bâtiment du chapitre, de la tour dite d'Armagnac et dans les espaces encore existants de l'ancienne cathédrale du Moyen Âge. Sur près de 300 m² sont présentés plus de 200 objets liturgiques et oeuvres d'art qui racontent l'histoire de la cathédrale ou celle des églises du Gers d'où proviennent différents objets. Un trésor est composé d'objets précieux mis en dépôt par des communes du Gers ou par le clergé, pour des raisons de sécurité, de conservation ou de présentation au public. Destinés à l'exercice ou à l'ornement du culte (vases sacrés, croix, ornements...) ou à la vénération des reliques (statues, reliquaires...), ces objets ont la particularité de rester - pour la plupart - affectés au culte. Outre leur valeur artistique et historique, ils conservent, pour les catholiques, tout leur sens spirituel. Un tel trésor répond aussi à la nécessité d'ouverture à un public plus large des lieux de conservation des objets de culte, qui étaient au Moyen Âge le plus souvent abrités dans une chambre forte inaccessible au public, dans laquelle on conservait archives et objets précieux du chapitre ou de la fabrique gérés par certains membres du clergé. Ce sont les services du Grand Auch (Office du tourisme, Pays d'art et d'histoire, musée des Jacobins) qui le font vivre aujourd'hui, en partenariat avec l'Etat qui en a assuré la restauration et les équipements.
Tu te trouves ici à l'entrée du trésor de la cathédrale. Comme son nom l'indique, il est composé d'objets anciens et rares parfois en métaux précieux. Les reliquaires, les vêtements, vases, croix ou statues exposés ici ne proviennent pas tous de la cathédrale d'Auch. Certains appartiennent à des églises de différentes communes du Gers."
Cartel et sa console, deuxième moitié du XVIIIème siècle. |
Marguerite de Valois, seconde moitié du XVIe siècle, pierre peinte et dorée. |
Cheminée du XIVe siècle - Henri II d'Albret, seconde moitié du XVIe siècle, pierre peinte et dorée. |
Culot droit de la cheminée |
Culot gauche de la cheminée |
Buste reliquaire de Saint-Justin (XVIIe s) - Argent repoussé sur bois. |
Une belle fenêtre à coussiège |
Buste reliquaire de Sainte Christine de Toscane en bois polychrome et doré - XVIIe siècle |
"Saint Alexis" - Huile sur toile de Jean-Baptiste Smets (1733) |
La salle nord |
Chasuble et étole brodées par une soeur Ursuline vers 1880 |
Couronne de statue de la Vierge (1929) |
Presque à l'identique, couronne de statue de l'Enfant (1929) |
Pietà ou Mater Dolorosa - Fin XVe ou début XVIe s - Bois sculpté polychrome. |
Détail de la vitrine ci-dessus avec cette Vierge à l'Enfant (Notre-Dame du Cédon) en cuivre repoussé et gravé de la fin du XIIIe s |
"La fuite en Egypte", groupe sculpté en bois polychrome du XVIe ou XVIIe siècle. |
"La résurrection de Lazare" - Huile sur toile du XVIIème siècle |
Partie de l'ancienne salle capitulaire |
Un cachot |
Après ce moment de fascination devant tant de splendeur, de finesse, nous reprenons le cours de la balade. Au sortir du musée, nous nous trouvons sur la place Salinis avec le monument aux morts, oeuvre du sculpteur gersois Antonin Carlès.
Place Salinis |
Le collège Salinis fondé au XVIème siècle, géré par les Jésuites jusqu'en 1762 borde le côté sud de la place.
Le collège Salinis |
Cour d'honneur du Collège Salinis créée au XVIIIème siècle |
Quelques deux/trois cents mètres en contrebas, nous arrivons devant la maison d'Henri IV...
...et sa cour intérieure :
Sur la place Salluste-du-Bartas quoi de plus normal que de trouver le buste de Guillaume de Salluste (seigneur du Bartas, écrivain du XVIème siècle) installé devant la bibliothèque, elle-même installée depuis 1846 dans l'ancien couvent des Carmélites du XVIIème siècle.
Buste de Guillaume de Salluste, oeuvre de Victor Maziès (1890) |
L'Hôtel de ville ne manque pas d'originalité avec son petit théâtre à l'italienne et sa salle des illustres.
L'Hôtel de ville |
Salle des Illustres |
Le palais de justice érigé en 1863 avec ses statues de la Justice et de la Force |
Face au palais de justice, les allées d'Etigny se terminent par la statue de l'intendant entre deux lions de pierre.
Sculpture au pied des allées d'Etigny |
Même si nous avons décidé de "snober" la cathédrale aujourd'hui, nous ne pouvons ne pas voir cette belle maison du XVème siècle avec ses trois étages à pan-de-bois et son encorbellement en pierre à l'angle de la Place de la République et de la rue Dessoles. Cette rue était la rue principale au Moyen Âge, s'y trouvent plusieurs hôtels particuliers du XVIIIème siècle.
Maison médiévale, boutique au rez-de-chaussée, pièces à vivre dans les étages. |
Dans la rue Gambetta, l'Hôtel de l'Intendance. Que de destinations pour cet édifice, tour à tour Conseil du département, préfecture, tribunal, palais impérial, hôpital, pour se trouver aujourd'hui bureau central de La Poste.
Ancien Hôtel de l'Intendance construit en 1760 |
Ancien hôtel d'Astorg, cet hôtel particulier du XVIIème siècle sert aujourd'hui de presbytère. |
Maison de Gascogne |
Cachés au fond d'une ruelle qui ne paie pas de mine, nous sommes surpris de trouver les vestiges de l'ancien couvent des Cordeliers. Il reste une aile du cloître, la salle capitulaire et un escalier.
D'une rue à l'autre, nous arrivons à l'église Saint-Orens construite vers 1825.
Eglise Saint-Orens |
Les trois nefs présentent une belle luminosité dispensée par les vitraux d'Henri Guérin réalisés en 1969.
L'orgue réalisé par Emile Poirier et Nicolas Lieberknecht |
Cour d'un bel hôtel particulier |
L'ancienne imprimerie |
La place aux Herbes, la halle abrite les tables d'un restaurant. |
On ne s'attendait pas à trouver une si belle vue sur la place de la République et sur la cathédrale du 3ème niveau de l'Office de tourisme.
Un aller-retour au cc, le temps de déjeuner, de souffler un peu et nous revoici au cœur de la ville, au "Memento" (Espace Départemental d'Art Contemporain). La visite y est libre et gratuite.
Bien qu'assez hermétique à l'art moderne, je ne peux résister à pénétrer dans l'ancien Carmel qui reprend vie autrement après une décennie d'oubli.
J'ai demandé l'autorisation de mettre des photos sur le blog, elle m'a été accordée à condition de mentionner le nom de l'exposition et celui des artistes. C'est là que ça se gâte, j'espère ne pas faire d'impair ! Si j'ai bien tout compris, l'exposition "EN MARGE" s'attache à faire que les oeuvres contemporaines soient en interaction avec le public et le lieu.
Une table de ping-pong insolite trône dans la nef de l'ancienne chapelle, c'est l'oeuvre de Laurent Perbos. On peut même l'essayer. Les oeuvres de Pauline Zenk et Lilie Pinot sont disposées sur le mur de droite sous le regard vigilant des gardes républicains de Xavier Veilhan qui veillent dans le choeur.
Ping-pong pipe - Oeuvre de Laurent Perbos (2002) |
"La Garde Républicaine", sculptures en mousse polyuréthane peintes - Xavier Veilhan (1995) |
Je crains que l'installation "Restore Hope" de l'artiste Le Gentil Garçon n'ait pas eu l'effet escompté sur moi. Bien sûr, la photo n'est qu'un élément de l'ensemble présenté mais allez savoir pourquoi, en voyant cet alignement j'ai pensé au film "Scream".
Alors que le livret de l'exposition mentionne :
"L'installation Restore Hope tient de l'apparente candeur d'un décor de théâtre, quasi juvénile. Mais à y regarder de plus près, elle bouscule l'ordre établi entre l'oeuvre et le spectateur. La légèreté de l'être côtoie la gravité de l'âme. Car la temporalité de l'un n'est pas celle de l'autre. Ici les notions de temps libre et de temps imposé flirtent dans une aisance déroutante.[...]"
Heuuuu...j'ai pas tout compris... Vous pouvez répéter s'il vous plait ?
"Restore Hope" de Le Gentil Garçon (2011) |
Dans l'ancien réfectoire des carmélites, "Devenir" de Benoît Luisière.
"Devenir" de Benoît Luisière (2015-2018) Série de photographies. |
Indécrottable ? Peut-être ?
Mais je ne peux m'empêcher de préférer les belles voûtes du cloître...et d'être plus sensible au mot "Silence" peint sur une des poutres du plafond qui fait à lui seul référence à la fonction première du lieu, aux Carmélites principalement vouées à la prière et la méditation.
Quant aux armoires le long des murs du cloître, elles sont les témoins de l'ancienne affectation du bâtiment. En effet, le carmel a accueilli les archives départementales dès 1949 alors que les carmélites trop peu nombreuses pour une si grande bâtisse avaient été relogées dans une structure plus modeste.
Guess a eu droit à la fraîcheur de la cour du cloître, pas aux salles d'exposition. Il a donc fait un passage "volant" jusqu'au cloître, le temps de mon immersion artistique.
Et pour faire bonne mesure, exposaient également :
- Bertille Bak - Ô quatrième (2012)
- Pierre Monjaret - La Correspondance (2006-2018)
- Benjamin Paré - Le Touriste professionnel (2018)
- Marine Semeria - Jeux d'argent (2015)
L'exposition a beau être de qualité, j'avoue n'avoir pas tout compris. J'ai bien plus apprécié ma discussion avec le jeune homme qui m'a narré l'histoire du lieu, son passé, son probable devenir.
Comme je l'ai mentionné plus haut : Indécrottable ! 😉
Après cet intermède artistique, nous reprenons le fil de la visite. La préfecture édifiée au XVIIIème siècle est l'ancienne résidence des archevêques. Elle se visite seulement lors des Journées européennes du patrimoine à ce que l'on m'a répondu un peu cavalièrement lorsque j'ai demandé poliment si je pouvais prendre une photo.
La préfecture |
Une des portes latérales de la cathédrale (côté entrée de la préfecture) |
Il est temps de rejoindre le cc. Nous passons devant le musée des Jacobins, fermé temporairement au public en raison de travaux de restauration.
La plaquette "Déambulation Coeur de Ville Auch" fournie à l'office du tourisme en dit ceci :
"Situé dans l'ancien couvent des Dominicains (XVe siècle), il présente de riches collections regroupées en 2 grands ensembles : l'histoire de la ville et de la Gascogne depuis l'Antiquité jusqu'au XXe siècle et un très important fonds extraeuropéen dont la seconde plus grande collection d'art précolombien de France après celle du musée du quai Branly-Jacques Chirac."
Le musée des Jacobins |
Pour aujourd'hui, c'est fini, demain est un autre jour.
a+ pour la suite de la visite 😉
a+ pour la suite de la visite 😉
Pour
la réalisation du scrap : Merci à Babeline et Ga'l pour leur participation à la
création des kits "En Bretagne" et "DCS fait son cinéma" mis à
disposition sur le forum DCS.
belle ville encore inconnue pour nous, avec ce reportage est-il encore besoin de faire une pause tant les infos sont nombreuses et les photos explicites. Merci pour cette visite commentée. Bises
RépondreSupprimerBonjour Jacqueline,
SupprimerJe dirais que oui, y aller c'est autre chose. L'escalier est ô combien plus impressionnant en réalité, du Trésor de la Cathédrale tu ne vois qu'une infime partie, sans oublier l'ambiance de la ville qui ne transparaît pas spécialement dans les photos. Bises