Balade gersoise
L'intégralité de notre parcours (liens actifs) :
Lombez ¤ Castelnau-Savès ¤ Laymont ¤ Garravet ¤ Simorre ¤ Saramon (1ère partie) ⇒ Boulaur ¤ Castelnau-Barbarens (2ème partie) ⇒ Auterive ¤ Pavie ¤ Pessan (3ème partie) ⇒ Auch (4ème partie) ⇒ Auch (5ème partie) ⇒ Castin ¤ Duran ¤ Lupiac ¤ Aignan (6ème partie) ⇒ Bétous : La palmeraie du Sarthou (7ème partie) ⇒ La Romieu : Les jardins de Coursiana (8ème partie) ⇒ La Romieu (9ème partie) ⇒ Jegun (10ème partie) ⇒ Lavardens (11ème partie) ⇒ Preignan ¤ Montaut-les-Créneaux ¤ Crastes ¤ Augnax ¤ Nougaroulet ¤ Leboulin ¤ Lahitte (12ème partie)
Nous ne sommes pas retournés dans le Gers depuis notre "Ronde des Crèches" en décembre.
Et là, nous avons quelques jours, c'est donc l'occasion de découvrir le département autrement qu'en hiver.
Premier arrêt à LOMBEZ où nous trouvons le parking occupé par quelques forains, quant aux employés municipaux, ils sont sur le pied de guerre, s'attaquant aux dernières banderoles.
La fête semble imminente, aussi nous remettons la visite à plus tard.
Le parking situé route de Toulouse, à l'entrée de la ville est plat, gratuit avec au centre des WC publics et une aire de services artisanale (services gratuits eux aussi).
Coordonnées GPS : N 43°28'28.9236'' - E 0°54'57.978'' (données Park4Night)
Donc, direction CAZAUX-SAVES et pour commencer la visite du château de Caumont.
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation du château de Caumont et de notre parking au village. |
Nous empruntons un chemin de terre sur environ 1 km pour rejoindre l'entrée du château. Celui-ci ne se visite qu'accompagnés d'un guide, il est interdit aux chiens. Entrée 8 euros.
Il n'ouvre qu'à 15 heures, ce qui nous laisse largement le temps de déjeuner.
La vue est plutôt agréable, vous ne trouvez pas ?
Le château devant lequel nous sommes garés a été bâti à l'emplacement d'un ancien château-fort, jadis propriété de Gaston Phébus.
15 heures, il est temps d'y aller pour ne pas rater la visite guidée. Ce faisant, on entre par la partie la plus ancienne.
Un bout de parc sépare les deux châteaux et sitôt l'entrée franchie, nous découvrons une toute autre architecture.
Ce joli château gascon du XVIème siècle, de style Renaissance, érigé entre 1525 et 1535 appartient à la même famille qui y réside depuis des siècles.
L'aile sud détruite par un incendie au XVIIème siècle a été reconstruite sous forme d'une galerie ouverte sur la cour intérieure.
La pierre et la brique alternent et rythment les façades.
Le travail délicat des gouttières est impressionnant. |
La visite commence par le premier niveau de souterrains. Les souterrains s'étendent sur deux niveaux, mais le deuxième niveau se découvre seulement lors de chasses au trésor à la nuit tombée certains soirs d'été.
Les douves |
L'arrière cuisine avec une exposition d'objets usuels dans la cheminée. |
La cuisine comme le reste des souterrains a une belle voûte faite d'un superbe appareillage en pierre.
De quoi faire mijoter les plats et les tenir au chaud au-dessus des braises. |
L'ancienne cave à vin |
Nous pénétrons dans le château par la porte principale. Datée de 1535, elle s'ouvre sur un coin de la cour, mais à partir de ce point, les photos sont interdites.
Seule une partie est accessible au public, car comme je l'ai mentionné plus haut le château est toujours habité.
Nous visiterons deux grands salons au rez-de-chaussée, une petite chapelle et la chambre du Roi à l'étage (le roi ? Henri III de Navarre, futur roi Henri IV).
Une coursière extérieure longe l'aile nord et permet d'avoir une vue plongeante sur la cour intérieure. C'est aussi un poste idéal pour découvrir le parc aux arbres majestueux.
Un bel épi de faîtage |
La coursière extérieure |
Un petit tour dans le parc parmi les cèdres avant de quitter les lieux. Et même si les buis n'ont pas échappé à la voracité de la pyrale, le parc conserve un air majestueux.
Restaurés, l'ancien château et son orangerie se louent pour diverses réceptions (mariages, séminaires...)
Et si vous voulez en savoir plus, le site du château de Caumont est ICI
Nous reprenons le chemin du village et nous garons près de l'église. 248 habitants (dernier recensement de 2008) vivent sur la rive gauche de la Save.
La rue principale du village |
L'église est malheureusement fermée. Elle a belle allure avec son porche à arcades et son clocher-mur, mais nous n'en verrons pas plus. Il paraît qu'elle abrite les dalles funéraires de quelques châtelains de Caumont.
Quelques photos du village :
Prochaine étape : LAYMONT, autre minuscule village d'où nous avons parait-il un beau panorama sur la campagne gersoise.
Capture d'écran "Via Michelin" du village de Laymont |
Mon mari commence à se demander si j'étais sobre en élaborant le parcours, mais je n'y peux rien moi si les infos sont alléchantes.
En l’occurrence, voici ce que j'avais trouvé sur Laymont (sur le site :http://www.tourisme-gers.com/laymont/village_de_laymont-175068.html) :
"Ce village offre un magnifique panorama sur les Pyrénées. Son origine est due à une motte féodale. Remaniée au XIXème, l'église Saint-Martin au clocher-mur à trois cloches comprend en son sein une décoration et un mobilier du XVIIIème : maître autel, banc d'oeuvre, grille en fer forgé, etc. Curiosité de l'époque médiévale : dans la remise sur le mur ouest une litre* aux armes de la famille de Montesquiou qui possédait la seigneurie de Laymont au XVIIIème.
Croix en fer forgé (1769) de Pierre Bertin qui est le prototype des autres croix de ce style.
*litre : bande noire qui entoure une église avec écusson du fondateur/bienfaiteur"
En résumé, le lieu est agréable, nous avons trouvé l'église fermée, quant à la litre ???
Et même si le panorama est beau, un léger voile de brume nous a caché les Pyrénées.
A noter qu'à Laymont se trouvent "Les Iris de Laymont", un producteur offre plus de 3000 variétés d'iris. Nous n'y avons pas été, ce n'est plus la saison. Dommage, car c'est une fleur que j'adore. Si vous aimez les iris, un petit tour virtuel ICI
Allez, direction GARRAVET !
Nous nous garons près de l'église, le long de la route.
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking. |
Comme pour Laymont, je me suis fiée au même site.
Et là, il était indiqué :
"L'église Saint-Jacques a été construite en style néo-gothique de 1863 à 1869, à proximité du château dont il reste quelques vestiges (vieux murs et fossés). A l'intérieur, on peut admirer un plafond en bois en forme de carène de navire ainsi qu'une statue monumentale de Saint-Jacques en plâtre doré ou en bois doré de 1.70m de haut. Une plaque commémorative rappelle le passage de l'abbé Pierre en 1984 venu baptiser une nièce."
Inutile de préciser que l'église était fermée, que nous n'avons rien vu des vestiges du château, mais il faut reconnaître que le paysage était bien beau avec les prés semés de balles de foin.
Je m'inquiète un petit peu, j'espère que SIMORRE sera un peu plus "consistant", d'autant plus que le site (toujours le même) est un peu plus volubile.
Voici ce que ce dernier nous propose sur le Net :
"Charmant village, avec son église fortifiée, sa vieille halle centrale, son musée, ses maisons à colombages et à encorbellements, son foirail et placettes ombragées qui invitent à la visite. Simorre surprend et émerveille. L'atmosphère de ce petit village est agréable, autant que les nuits musicales et conviviales sur la place en face du Bouche à Oreille.
Un peu d'Histoire : Le village aux ruelles pittoresques étonne en particulier par son impressionnante église fortifiée qui surgit entre les toits des maisons et qui donne l'impression de faire un voyage au coeur du Moyen âge. Après un incendie dévastateur en 1141, le village, anciennement capitale de l'Astarac, est reconstruit tout autour de l'abbaye et l'ensemble se fortifie au XIIe siècle. Pour résister au Comte d'Astarac, les abbés améliorent sans cesse leur abbaye qui sera dotée d'un cloître, d'un clocher octogonal puis allongée à l'ouest.
L'Eglise Abbatiale, joyaux architectural : Un chef-d'oeuvre de la brique égaré dans l'Astarac de la pierre. Dédiée à Notre Dame, elle fut élevée sur l'emplacement de l'église précédente qui s'étendait peut-être davantage vers l'ouest car des travaux effectués en 1900 mirent au jour des restes de construction dans le prolongement de la nef actuelle. D'importants travaux de restauration furent effectués entre 1844 et 1858 sous la direction de Viollet-le-Duc. La toiture, qui portait sur les murs fut abaissée de façon à reposer directement sur les voûtes et un crénelage fut établi autour de l'édifice."
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking. |
Nous nous garons sur le parking à l'entrée du village. Il est gratuit, plat et sans services.
Coordonnées GPS : N 43°26'59.2909'' - E 0°44'18.0060''
Il est 20 heures passées, nous ne nous attendons pas à trouver grand chose d'ouvert, ce sera donc une balade au "feeling".
Vous nous suivez ?
Une 2ème vie pour les palettes |
Sous la halle qui est coincée entre les maisons, un petit coin lecture inattendu...
Vous l'aviez vu, à l'angle gauche de la photo ci-dessus ? Il n'y a plus qu'à espérer que ce matou ne soit pas maladroit. |
Et pour terminer la visite, le lavoir au bord de la rivière.
Il fallait s'y attendre, tout était fermé mais nous avons été sensible au charme de Simorre, nous y reviendrons certainement un jour ou l'autre à l'occasion, histoire de visiter l'église qui est de taille impressionnante.
Quelques kilomètres plus loin, nous gagnons SARAMON qui sera notre halte nocturne.
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de nos deux parkings. |
Une balade nocturne alors que le village est déjà endormi.
Nous craignions un peu de bruit sur ce parking à la croisée de routes mais au final la nuit a été calme, juste du passage à partir de 7 heures du matin.
Nous nous trouvons juste en dessous de la rue des anciens fossés, à l'entrée de la rue de la brèche.
La rue de la brèche |
L'Hôtel de ville installé dans un ancien hôtel particulier. |
Nous trouvons quelques indications sous le porche de l'église. |
Obusier utilisé pendant la Première Guerre mondiale. |
Le tour du village s'est révélé plus rapide que prévu, nous avons tout trouvé fermé, y compris l'église...mais là c'est un fait de plus en plus fréquent.
Nous reprenons le cc pour nous rendre sur le parking de la base de loisirs.
Vous voyez le lac au bout du pré ? |
Nous poursuivons notre balade, direction Boulaur.
a+ 😉
Pour
la réalisation des scraps : Merci à Alinamaria, Flolinette, Ga'l, Joey, Lady, Meriop, Talie et Sabyne pour leur
participation à la création du kit "100 % Globe-trotteur" mis à disposition en juin 2016 sur le forum DCS.
Les
liens vers leurs blogs respectifs :
http://scrapnomade.blogspot.com
- http://flolinette.canalblog.com - https://scrapdegal.wordpress.com - http://le-scrap-de-joey.blogspot.com - http://lady22.eklablog.com -
http:lea-ugo-scrap.over-blog.com
J'en redemande !!!!!!
RépondreSupprimerTu sais comme j'aime ces villages, restés dans leur jus, qui semblent hors du temps.
Alors là je suis servie ;-)
J'ai bien aimé l'anecdote sur le doute sur ta sobriété (je connais cela aussi parfois LOL) et la photo avec la pendule en vrac ;-)
Enfin comme d'hab' j'ai bien aimé suivre vos pas dans cet article !!
Merci
Bonjour,
RépondreSupprimerC'est vrai que la France recèle des trésors cachés, mais il ne faut pas en faire la publicité, sinon il y aura trop de monde. Comme d'habitude, les reportages de Brigitte sont sans foule, avec un matou, et un récit digne d'un guide touristique. J'ai découvert plein de villages dont j'ignorais même le nom. Merci pour tout